“La guerre tu vas l’avoir”, “on sait encore se servir d’une mitraillette”, “tu sais comment ça fait une bombe dans une habitation, ça fait boum”: le courrier dont l’élu a publié des extraits sur Twitter est particulièrement haineux et violent à son égard.
Sa rivale communiste, Christiane Charnay, a condamné un courrier “infâme” en apportant son soutien à l’édile, de même que son concurrent du Rassemblement national Antoine Mellies qui a jugé la lettre “inacceptable”.
Des membres du gouvernement ont également réagi. “Quatre pages de répugnances non signées. Une enquête est ouverte pour retrouver cet +anonyme+ et le présenter à la Justice”, a tweeté le Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, en adressant son soutien à son “compatriote” maire de Givors.
“S’en prendre à un élu c’est s’en prendre à la République. La haine n’a pas sa place dans notre société”, a réagi de son côté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ”écœuré” par des propos “insupportables”.