Les médailles, les feux d’artifices, la grandeur de la France, la foule en liesse, les monuments de la capitale… Merci qui ? Merci Macron, voyons.
Bon, encore une belle vitrine pour faire oublier un amendement rejeté en 2021 pour subventionner le sport amateur en France, plutôt que de verser des millions aux grandes entreprises dans le business du sport et des sponsors.
Derrière les paillettes, la réalité de ces jeux, ce sont ces “gilets violets”, ces agents de quai du métro embauchés à l’occasion des JO pour guider les touristes. Libération révèlent que ces agents sont les champions olympiques des contrats précaires.
Un énième revers de la médaille de Paris 2024. Alors on se pose la question, Macron fait-il semblant devant les invités ? À la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le président Emmanuel Macron a accueilli une quarantaine de grands patrons internationaux à l’Élysée. Celui souvent surnommé comme “président des riches” voulait rassurer ces dirigeants sur la stabilité politique et économique de la France après la dissolution de l’Assemblée nationale.
Nos territoires se réchauffent, et ce n’est pas anecdotique. Même si ce sujet a du mal à attirer les Unes ou les podium, le changement climatique est bien là, et concret.
Selon la tendance actuelle, Rennes aura en 2050 le climat que les habitants d’Istanbul connaissaient avant les années 2000. Brest celui de Concepcion, au Chili.
Paris aura le climat de Seymour, en Australie. Encore un exemple, Marseille sera similaire à Beja, au Sud du Portugal.
C’est l’ONG d’enquête journalistique Splann qui nous informe de cela.
L’étude vient de l’INRAE. Basée sur les données du GIEC, leur carte interactive “climate change explorer” permet de comparer des villes pour se rendre compte du climat en 2050, avec plusieurs scénarios, des moins pires aux extrêmes.
L’ONU alerte aussi : Les travaux de recherche montrent que 3,6 milliards de personnes vivent déjà dans des zones très sensibles au changement climatique. Entre 2030 et 2050, on s’attend à ce que le changement climatique entraîne près de 250 000 décès supplémentaires par an. Les morts dues au changement climatique par an sont encore difficiles à quantifier, mais les scientifiques qui s’y essaient les comptent en millions.
Au Moyen-Orient, la course contre la montre continue pour éviter un embrasement dans la région. Antony Blinken a convoqué tout à l’heure une réunion d’urgence à la Maison-Blanche. L’occasion pour le secrétaire d’Etat américain d’appeler à la désescalade. De même pour Emmanuel Macron qui a pu discuter avec son homologue émirati sur la question et appeler une nouvelle fois à la retenue des différents camps.
L’Organisation de la coopération islamique, elle, doit se réunir demain à la demande de la Palestine et l’Iran pour parvenir à, « une position islamique unifiée » dans la région. Une réunion qui intervient après que l’Iran ait envoyé plusieurs signaux d’une attaque imminente sans toutefois agir.
Sur un tout autre ton, le ministre des finances israélien, Bezalel Smoritch, a expliqué dans une conférence qu’il était, « justifié et moral » de bloquer l’aide humanitaire distribuée à Gaza. Mais que selon lui, la communauté internationale ne laisserait pas faire.
Vous aurez sûrement entendu parler de la situation au Bangladesh. Le pays est marqué par de nombreuses manifestations. En cause, l’opposition à un système de quotas dans les emplois gouvernementaux et la demande de réformes plus larges contre la corruption et la mauvaise gestion économique. Des manifestations marquées par de violents affrontements depuis juin et qui ont fait plus de 300 morts.
Violences qui touchent par ailleurs la minorité Hindoue au Bangladesh. Des lieux de cultes et des représentants religieux sont devenus les cibles de l’extrême droite et du Bangladesh Nationalist Party qui profitent de ce mouvement de contestation pour envenimer la situation.
Ces manifestations ont récemment poussé la Première ministre Sheikh Hasina a démissionner et au président Mohammed Shahabuddin à dissoudre le parlement. Suite à ces évènements, l’armée bangladaise a pris hier le pouvoir et a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire. Décision qui est loin de faire l’unanimité auprès de la population et en particulier des étudiants à l’origine des grandes manifestations.
C’est le flash été du Média.