Selon France Bleu, qui relatent l’affaire, seuls les médecins chefs de pole et les cadres de service étaient au courant de la supercherie.
Nos confrères précisent que c’est l’un des deux acteurs qui a mis fin “au sketch” après avoir “semé la zizanie”. “Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a du venir au secours de la secrétaire”, a expliqué à France Bleu le secrétaire de la CFDT Jean-Pierre Salès.
“Puis un médecin a du abréger sa consultation pour venir en aide à l’infirmier. C’est une perte de temps. C’est regrettable, lamentable, minable d’agir ainsi”, a-t-il ajouté.
“C’est écœurant comme pratique”
Ce même syndicaliste a dénoncé auprès de nos confrères une “méthode de la direction qui n’a pas lieu d’être”. “Faire ce genre d’enquête, caché, avec des comédiens, c’est très mal venu, dénonce-t-il, notant que la période est déjà compliquée à cause du Covid. C’est écœurant comme pratique”.
De son côté, la direction de l’hôpital, également interrogée par France Bleu, assume la méthode, un moyen de “s’améliorer en testant le personnel de façon “moins technocratique.
Si elle reconnait toutefois “qu’un comédien a été trop loin”, la direction assure que “90% des interactions entre le personnel et les comédiens se sont bien passées”.