Le RSA est un “dispositif d’insertion sociale et professionnelle” et il ne peut “remplacer une allocation nationale versée suite à un arrêt d’activité pour motif d’absence de passe sanitaire”, est-il écrit dans cette lettre, selon Sud-Ouest. Les élus regrettent aussi que cette décision ait été prise sans concertation alors que les départements sont en charge du versement de cette aide.
La suspension de cette décision est demandée par la Gironde, la Loire-Atlantique, le Gers, les Landes, la Seine-Saint-Denis, l’Aude, le Tarn, la Nièvre, la Lozère, la Haute-Vienne, les Pyrénées-Orientales, l’Ariège, le Lot et Garonne, les Côtes d’Armor et la Haute-Garonne, précise France bleu.
“C’est injuste”
Le président du Conseil départemental des Landes, Xavier Fortinon, insiste dans Sud-Ouest : “Nous n’avons pas encore reçu la notification de la CAF mais ça ne devrait pas tarder. L’État prend une décision qui doit être assumée par d’autres: les départements en l’occurrence. C’est incohérent et injuste. Ce n’est pas à nous de supporter cela.”
Également interrogé par Midi-Libre, le service de communication du département juge que “le gouvernement met de fait en place un traitement à deux vitesses, qui transforme le RSA en allocation-chômage déguisée, ce qui n’est pas sa vocation”.
Dans certaines professions, notamment chez les soignants et pompiers, le vaccin obligatoire. Depuis la mi-septembre, ceux qui refusent d’être vaccinés sont suspendus et leur salaire n’est pas versé.
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