Les treize femmes ont par la suite été évacuées par l’organisation de l’événement, avant de poursuivre leur happening entourées par les gendarmes, comme vous pouvez le constater ci-dessous.
“Nos choix priment sur leurs revendications rétrogrades”
“Pour les militant(e)s pro-life qui dénoncent cette mesure en plaquant des discours victimaire et en culpabilisant les personnes qui avortent, nous les remercions de nous laisser disposer de notre corps sans qu’ils s’en mêlent”, ont dénoncé les Femen sur leur compte Instagram. “Nos choix priment sur leurs revendications rétrogrades.”
Face à elles, environ 20.000 personnes étaient présentes selon les organisateurs. Les manifestants comptaient également faire entendre leurs “10 propositions” aux candidats à la présidentielle. Parmi celles-ci, le rétablissement du délai de réflexion de 3 jours minima avant une IVG ou le rejet “du suicide assisté et de l’euthanasie”.
Réunis dans un froid glacial, les manifestants -parmi lesquels beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes -brandissaient des pancartes roses et jaunes: “Arrêtez d’emmerder les embryons” ou “Vivre est un droit, pas un choix”. Des pancartes qui dénotaient avec les slogans des Femen: “Bénies soient les 14 semaines” ou encore “L’IVG, c’est sacré”.
“Nous pointons la tiédeur de ce gouvernement qui a prononcé un ‘avis de sagesse’ concernant l’allongement du délai à quatorze semaines, montrant encore une fois à quel point la cause quinquennale en faveur des droits des femmes n’a jamais été la priorité”, ont dénoncé les Femen.
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