Mercredi après-midi, le député Insoumis Loïc Prud’hommes a été momentanément empêché de regagner le Palais Bourbon tandis que d’autres, y compris de la majorité ont été verbalisés pour avoir rejoint de jeunes militants pour le climat, réunis aux abords de l’Assemblée.
Au total, l’identité d’une demi-douzaine de députés présents a été relevée en vue d’une amende, jugée incompréhensible. Le député Agir Jean-Charles Larsonneur, verbalisé comme ses collègues Annie Chapelier et Dimitri Houbron, a déclaré avoir demandé des explications au ministre de l’Intérieur.
Et de souligner pour sa défense “qu’à aucun moment” les élus verbalisés “n’ont fait état de leur qualité.” Une façon de se prémunir des accusations d’anti-constitutionnalité formulée par les députés Insoumis; cependant ces derniers évoquaient non pas les verbalisations mais l’épisode survenu avec Loïc Prud’homme qui avait bien signalé son statut.
Il faut noter qu’à aucun moment ces derniers n’ont fait état de leur qualité.
Ce premier groupe a été rejoint par des parlementaires sortant de l’Assemblée Nationale, dont aucun n’a été verbalisé.— Préfecture de Police (@prefpolice) April 7, 2021
❌?️Puisqu’il faut vous le rappeler (ou vous l’apprendre) @prefpolice : “Aucun membre du Parlement ne peut faire l’objet d’une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’assemblée” Art. 26 de la Constitution https://t.co/H8hCJKVKs8
— Députée Obono (@Deputee_Obono) April 7, 2021