Le décès tragique d’une mère de 43 ans, dont le corps a été retrouvé dans la commune de Brenas, près de Bédarieux dans l’Hérault, a profondément ému la communauté. Teresa était portée disparue depuis le 2 décembre 2024, après avoir déposé ses deux plus jeunes enfants à l’école et à la maternelle d’Adissan.
La compagnie de gendarmerie de Pézenas a mobilisé d’importants moyens de recherche durant plusieurs jours. À Adissan, un village de 1 300 habitants, l’espoir de retrouver Teresa vivante s’était estompé avec le temps. Son corps a été découvert par un randonneur, pendu à une branche d’arbre, à seulement 500 mètres de la sortie du hameau Le Mas Bas. Cet endroit est régulièrement emprunté par les promeneurs qui se dirigent vers le hameau de La Lieude (Mérifons) en un peu plus de deux heures. Bien que ce chemin soit peu carrossable, il est parfois utilisé par des véhicules tout-terrain à destination de Mérifons.
Une autopsie est prévue dans les prochaines heures pour déterminer l’heure précise du décès, ce qui est essentiel pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.
Une distance significative entre Brenas et Adissan
La voiture de Teresa, maman de six enfants âgés de 2 à 19 ans, a été retrouvée à proximité de son corps. Longtemps recherchée, elle avait été localisée grâce à un hélicoptère de gendarmerie. Le randonneur, également chasseur, a indiqué aux enquêteurs avoir aperçu la Citroën C3 grise au même endroit les 5 ou 6 décembre, peu de temps après la disparition de Teresa. Quinze jours plus tard, il a été surpris de retrouver le véhicule au même emplacement et a décidé d’explorer les environs, découvrant ainsi le corps de Teresa.
La voiture de Teresa repérée à Clermont-l’Hérault
La localisation de la voiture de Teresa a représenté un élément clé dans cette enquête. Les enquêteurs ont identifié le véhicule sur des images de vidéosurveillance à Clermont-l’Hérault, la ville d’origine de la mère de famille. Bien que Teresa ne soit pas formellement identifiée, la conductrice de la voiture portait des vêtements similaires à ceux de Teresa. Le 2 décembre, à 9h49, elle se dirigeait vers le lac du Salagou, et une autre caméra a révélé que le véhicule avait quitté le domicile familial à 9h15.
Pour le parquet de Béziers, l’hypothèse du suicide est privilégiée pour le moment. Après la disparition de Teresa, toutes les pistes ont été explorées. L’emploi du temps de son mari a été minutieusement analysé, et les éléments de l’enquête corroborent sa version : il n’avait pas revu sa femme depuis le matin du 2 décembre et avait poursuivi ses activités professionnelles.
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C’est une nouvelle tragique. Mes pensées vont à la famille de Teresa en ces moments difficiles. Espérons que l’autopsie permettra d’apporter des réponses sur cette affaire si troublante.