“Oui, c’est le prix que je suis prêt à payer”, a-t-il déclaré. Le numéro 1 mondial se défend d’être antivax, mais estime avoir le droit de choisir. “Je n’ai jamais été contre la vaccination”, assure-t-il, expliquant avoir reçu des vaccins dans son enfance. “Mais j’ai toujours soutenu la liberté de choisir ce que vous mettez dans votre corps”, ajoute-t-il.
“Je n’ai jamais été contre la vaccination. Je comprends que dans le monde, tout le monde essaie de faire de gros efforts pour gérer ce virus et voir, espérons-le, bientôt la fin de ce virus.”
“Les principes” avant les titres
Novak Djokovic n’est pourtant plus très loin du record de Grand Chelem, il en est à 20 alors que son grand rival Rafael Nadal détient le record à 21. Mais la santé avant tout. “Les principes de prise de décision concernant mon corps sont plus importants que n’importe quel titre ou quoi que ce soit d’autre, justifie-t-il. J’essaie d’être en phase avec mon corps autant que possible.”
Novak Djokovic has said he would rather miss out on future tennis trophies than be forced to get a Covid vaccine.
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— BBC Sport (@BBCSport) February 15, 2022
Le Serbe indique toutefois qu’il garde l’“esprit ouvert” sur la possibilité de se faire vacciner un jour contre le Covid, “parce que nous essayons tous de trouver collectivement, une meilleure solution possible pour mettre fin au Covid”.
Après avoir, dans un premier temps, obtenu une dérogation pour venir en Australie, grâce aux tests certifiant qu’il avait contracté le Covid-19 un mois avant le tournoi, le Serbe a finalement été expulsé après dix jours de feuilleton judiciaire par le gouvernement australien, juste avant le début du tournoi. Canberra a justifié sa décision par le “risque sanitaire” que le joueur de 34 ans, non vacciné contre le Covid-19, pouvait représenter. C’est ainsi Rafael Nadal qui a remporté le premier Grand Chelem de l’année.
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