“Compte tenu de la complexité du contexte politique, je retire ma candidature aux législatives”, a indiqué l’adjointe en charge des droits de l’enfant, candidate du PS sur cette circonscription à cheval sur le IIIe et le Xe arrondissement et dont le siège est vacant depuis le départ en 2021 du député Benjamin Griveaux (LREM).
L’ancienne secrétaire d’État à la lutte contre la précarité et l’exclusion de Jacques Chirac et Défenseure des droits, devenue adjointe d’Anne Hidalgo en 2014, est l’une des sept adjoints de l’ex-candidate PS à l’élection présidentielle à avoir été investie en décembre 2021 pour les législatives à Paris.
Le PS a repris lundi les négociations en vue d’un accord pour les législatives, après celui conclu la nuit précédente entre LFI et EELV. Les négociations vont se poursuivre dans la nuit de lundi à mardi et aucune annonce d’accord n’est attendue pour lundi soir, ont indiqué le chef des négociateurs insoumis Manuel Bompard et un négociateur socialiste.
Fiasco Hidalgo
Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure doit composer avec la fronde interne d’un courant minoritaire et de plusieurs figures historiques du PS, de François Hollande à Jean-Christophe Cambadélis en passant par Stéphane Le Foll, qui l’accusent de “soumission” à LFI, mouvement antagoniste ces dernières années sur des sujets comme la laïcité ou l’Europe.
Candidate pour le PS à l’élection présidentielle, qui s’est soldée pour elle par un fiasco (1,75%), Anne Hidalgo avait opté pour une ligne dure vis-à-vis de son rival Jean-Luc Mélenchon qui a rassemblé une grande majorité des voix à gauche (22%).
Après avoir appelé, au soir de la réélection d’Emmanuel Macron, “toutes les forces de cette gauche démocratique” à “s’unir pour reconstruire une gauche nouvelle”, Anne Hidalgo est restée silencieuse sur le sujet.
À voir également sur Le HuffPost: Accusé par la Macronie de se renier sur l’Europe, EELV répond