Respect de la chronologie oblige, ce nouvel opus de « L’œil de MouMou » débute par un préambule. Il est consacré à Emmanuel Macron qui s’est mis à danser sur l’air du « qui ne saute pas n’est pas Français » aux côtés d’athlètes handisport. Mais également au montage de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) pointant les éléments de langage des premiers ministres de la Ve République. Ses « Top » vont à Laurence, une auditrice de France Inter, littéralement méprisée par une Caroline Fourest méprisante et hautaine, ainsi qu’à Philippe Poutou qui a eu l’outrecuidance de choquer les journalistes de BFMTV.
Deux « Flop » déguisés sont attribués à Mathieu Bock-Côtés et l’incontournable Frantz-Olivier Giesberg. Raphaël Einthoven n’est pas en reste au travers d’un montage de l’excellente Maud Destangal, qui prouve que ce philosophe toutologue des plateaux TV est un menteur compulsif. Dans la foulée, les « Flop » sont distribués à Gauthier Bret, la jeune égérie des chaînes Bolloré, fan des régimes autoritaires ; à Philippe Val, dont la descente aux enfers se poursuit de manière magistrale ; à Europe 1 qui recycle un ancien ministre condamné à de la prison ferme ; au clown triste Yann Moix qui ne sait plus quoi dire pour se maintenir sur la scène médiatique et à un fromager qui ferait mieux de s’occuper de ses mamelles.
La rubrique « Au microscope » s’attarde sur la manière dont le positionnement de Dominique de Villepin a été accueilli par les éditocrates, notamment après son passage à la Fête de l’Huma. Enfin, et avant les « Remerciements », Mourad Guichard adresse son « Coup de coeur » à l’ouvrage collectif « Antisionisme, une histoire juive » qui oeuvre tel un document de travail offrant des clefs pour contrer la propagande qui vise à amalgamer les opposants à la politique génocidaire du gouvernement israélien à de l’antisionisme et, par capillarité, à de l’antisémitisme.