Je crois que celle qui résume le mieux cela est la Comtesse Diane de Beausacq qui écrivait que, « On arrive en avance, à l’heure juste ou en retard selon qu’on aime, qu’on aime encore ou qu’on n’aime plus. »
Raison pour laquelle les pro-retards préfèrent toujours vous faire attendre plutôt que de modifier leur plan ? Vous savez, ce sont eux qui sont mal à l’aise à l’idée d’arriver à une soirée s’il n’y a pas assez de monde à leur goût. « On va se faire chier s’il n’y a personne », disent-ils en dînant à 22H45, enchaînant les clopes avant de peut-être se décider à partir vers minuit, « Hey, je suis en chemin, désolé j’ai traîné ». Pour Philippa Perry, une psychologue londonienne, « les personnes ponctuelles peuvent croire que les retardataires ont un comportement passif-agressif et que leur temps est plus précieux que celui de ceux qui les attendent. Mais les raisons des retards sont généralement plus complexes. La raison peut être à l’opposée d’une certaine arrogance. Il se peut qu’elles ne s’estiment pas assez. », écrivait-elle dans le Guardian. En fait, être en retard serait la conséquence d’un mal-être, ou d’une volonté de ne jamais être seul. Car faire attendre les autres, c’est aussi s’éviter d’être seul. Bon ça se tient, mais pourquoi sont-ils parfaitement à l’heure lorsqu’il s’agit de me demander un Lydia de 3,89 euros ?