“On a pris les billets le jour de leur mise en ligne”, explique Marie Padé, ingénieure de 30 ans, dans la queue de plusieurs centaines de mètres devant Le Grand Rex à Paris (voir la photo en tête d’article). “Pour avoir les places, c’était comme au Hellfest (festival de metal réputé, NDLR), la guerre”, plaisante-t-elle.
“Je pense que Kaamelott va être un gros succès”, prédit Richard Patry, président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF). Plus de 6000 personnes ont réservé des places aux avants-premières du Grand Rex, attendant plusieurs heures.
“Plein de gens vont décider de ne pas aller au cinéma cet été à cause du beau temps ou du pass sanitaire”, craint le patron du célèbre établissement parisien, Alexandre Hellmann. “Mais concernant Kaamelott les jeunes trouveront un moyen de venir. Quand on veut, on peut”.
Des premiers retours dithyrambiques
Marie et Jacob Henry, scénaristes de 29 ans, sont venus ce mardi après le travail, accompagnés d’une douzaine d’amis, pour certains venus spécialement pour l’occasion. Le premier d’entre eux est arrivé devant le cinéma trois heures avant la séance…
“Avec ou sans pass, c’est pareil”, affirment Valentin Vergano, gérant de fonds de 28 ans et Andrew Senanayake, actuaire de 27 ans, alors qu’un document prouvant la vaccination complète ou un test négatif récent devra être présenté mercredi dans toutes les salles de cinéma. “Dans tous les cas, on serait venu le voir”.
“Si tu n’es pas vacciné, un test et puis on en parle plus”, affirme Josh Krist, ingénieur de la bande. “Et puis ça fait deux fois que le film est reporté. Attendre encore aurait été trop dur”, conclut Elisa Etienne, juriste.
Sur Twitter, les premières personnes à avoir vu le film ont partagé des critiques élogieuses, comme on peut le lire ci-dessous.
Le long métrage prend la suite de la série “Kaamelott”. Alexandre Astier y racontait dans six saisons sur M6, dans les années 2000, l’histoire du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde sur un ton d’abord humoristique dans de petits sketches, avant de prendre un tournant plus tragique dans des formats plus longs.
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