L’Unesco doit se prononcer à l’automne 2022 sur les nouveaux éléments qui entreront dans le patrimoine immatériel mondial. En France, trois candidatures s’affrontaient: les artisans boulangers représentés par la baguette, les couvreurs-zingueurs en charge de la restauration des toits si particuliers de Paris et la fête viticole du Biou d’Arbois.
Mais c’est finalement la gastronomie qui l’a emporté: “La baguette, c’est un élément vivant de notre patrimoine! Vivant mais fragile parce qu’il repose sur le savoir-faire exceptionnel des artisans, et leur engagement dans ce si beau mais si exigeant travail”, a expliqué Roselyne Bachelot, toujours hospitalisée pour son infection au coronavirus.
Ce choix ne peut-être que soutenu par le président de la République, qui avait exprimé sa position favorable sur le sujet dès 2018.
Mais, comme l’explique Le Parisien, “le match a été serré” entre le travail des couvreurs-zingueurs et celui des boulangers. Selon les informations du Parisien, “les experts penchaient plutôt pour le savoir-faire des couvreurs-zingueurs”. Mais le ministère de la Culture a jugé cette compétence “trop parisienne” et a préféré opter pour la baguette, un “produit nous réunit”. “C’est à ce titre que je l’ai choisi”, a justifié la ministre.
Le dossier français doit être déposé avant le 31 mars à l’Unesco; verdict dans 18 mois.
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