Sa carte d’identité indiquait qu’elle était née le 22 décembre 1902 à Passamainty, rappelle La 1ere, mais son acte de naissance ayant été enregistré par des religieux et non par des fonctionnaires, elle n’a jamais été officiellement la doyenne des Français. Un titre qui est donc revenu à Soeur André, résidente à l’Ehpad Sainte-Catherine Labouré, et qui a fêté ses 117 ans le 2 février dernier, après s’être remise du Covid-19.
Tavo Colo avait participé au mouvement des “chatouilleuses” à Mayotte dans les années 60 et 70. Ces dernières partisanes d’un rattachement de leur île à la France plutôt qu’aux Comores, s’en “prenaient” à des hommes politiques comoriens, en les chatouillant.
Peu importe en tout cas les détails administratifs, Tava Colo s’apprête à laisser un grand vide pour ses proches qui compte 40 arrière-petits-enfants et près de 70 arrière-arrière-petits-enfants. “C’est une femme qui m’a beaucoup inspirée dans ma vie personnelle et professionnelle. Son hygiène de vie, son humilité, son humanité sont des valeurs que je souhaite garder”, a confié une de ses petites-filles à La 1ère.
À voir également sur Le HuffPost: Comme Elizabeth, Philip avait pulvérisé le record de longévité en tant que prince consort