“Nous aurions pu nous mettre d’accord avec l’Union populaire, le PCF, et même EELV, mais nous ne pouvons valider un tel accord incluant le Parti socialiste et sur la base des propositions qui nous ont été faites”, explique le parti.
Pour le NPA, la Nupes “n’assume pas la continuité politique de l’Union populaire qui a conduit, dans le cadre de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon à représenter un espoir de transformation radicale de la situation, ou alors de façon bien ambiguë et contradictoire”, peut-on lire dans le communiqué qui poursuit: “Le NPA ne signera donc pas l’accord de la Nupes”.
Le NPA compte faire des distinctions selon les candidats de la Nupes
Le parti rappelle qu’aucune circonscription n’a été proposée à Philippe Poutoulors de la dernière élection présidentielle, or “nous savons que de nombreuses et nombreux militantEs de gauche espéraient ‘voir Philippe Poutou à l’Assemblée’, mais ils et elles doivent savoir qu’à aucun moment une circonscription n’a été proposée par l’Union populaire permettant son élection, ni même sa candidature en Gironde”. Le NPA tance aussi en creux les 70 circonscriptions octroyées au PS -dont 30 facilement gagnables selon le texte-, ainsi que les autres obtenues par EELV. Et le communiqué d’évoquer finalement un “point de bascule”.
En ce qui concerne la conduite à tenir face à la Nupes aux législatives, le NPA explique qu’il fera des distinctions. “Nous appellerons à voter et soutiendrons, y compris de façon militante, les candidats de gauche de rupture de la Nupes, face auxquels nous ne présenterons pas de candidates”, assure le parti.
Mais dans d’autres circonscriptions, où le NPA jugera que les candidats de l’alliance incarnent “une continuité avec le social-libéralisme”, il entend bien en revanche présenter une alternative.
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