Dans une vidéo diffusée par l’agence de prese Reuters, on entend un homme demander au petit félin dénommé Larry, qui attend devant la porte d’entrée fermée de l’immeuble, “s’il a lui aussi demandé à Boris de démissionner”. Des rires s’échappent parmi les autres journalistes.
La question somme tout absurde a de quoi détendre l’atmosphère. Englué dans des scandales en série, comme celui des fêtes pendant le confinement ou celui de la coûteuse rénovation de Downing Street, sans parler de la grogne sociale sur fond d’inflation, Boris Johnson devrait quitter la présidence du parti conservateur, ce jeudi 7 juillet, et donc son poste au 10, Downing Street.
Sa démission intervient dans un contexte tendu autour de l’Irlande du Nord, Londres ayant présenté un projet de loi pour une révision unilatérale des dispositions douanières post-Brexit dans la province, jugée illégale par l’Union européenne qui laisse planer la menace de représailles commerciales.
Le revirement de Boris Johnson
Une cinquantaine de membres du gouvernement ont tour à tour démissionné depuis plusieurs jours, le dernier en date étant le ministre britannique chargé de l’Irlande du Nord, Bandon Lewis.
“Un gouvernement décent et responsable repose sur l’honnêteté, l’intégrité et le respect mutuel – c’est avec un profond regret personnel que je dois quitter le gouvernement étant donné que j’estime que ces valeurs ne sont plus défendues”, a-t-il estimé dans une lettre publiée sur Twitter et adressée au Premier ministre.
La démission de Boris Johnson, sous pression, marque un tournant, notamment parce qu’il a d’abord affirmé qu’il comptait rester à son poste pour se consacrer “aux problèmes extrêmement importants” auxquels le pays est confronté, selon la presse.
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