L’assaillant Jamel Gorchene -tué par les tirs d’un policier après son attaque- “n’avait pas été porteur de menaces, on n’avait pas détecté de signes de radicalisation” à son sujet, a développé sur BFMTV Laurent Nuñez.
Il fait partie de ces “individus inconnus des services de renseignement, qui sont très isolés, n’ont pas de relations avec d’autres individus qui les rendraient détectables”, a-t-il ajouté. “Les signes de radicalisation qu’ils donnent à voir sont très faibles”, a insisté Laurent Nuñez, estimant qu’”à (sa) connaissance il n’y a pas eu de faille des services de renseignement”.
35 attentats déjoués depuis 2017
“Cela devient très compliqué (…) de détecter ce genre de profil” commun aux “huit attaques” terroristes commises en France depuis la tuerie de la préfecture de police de Paris en octobre 2019, a souligné l’ancien secrétaire d’État au ministère de l’Intérieur. Le 3 octobre 2019, un employé avait tué à coups de couteau trois policiers et un agent administratif, avant d’être abattu, au sein de la préfecture de police, dans la capitale.
Depuis 2017, les services de renseignement et de lutte antiterroriste ont déjoué “35 attentats” sur le sol français, a rappelé Laurent Nuñez.
Jamel Gorchene, arrivé clandestinement de Tunisie en France en 2009 avait été régularisé en 2019 et était titulaire d’une carte de séjour valable jusqu’en décembre. Il était inconnu des services de police, de renseignement et de la justice.
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