L’ancien maire de New York et avocat personnel de Donald Trump faisait partie des plusieurs personnes, dont le président américain, qui ont pris la parole devant des milliers de manifestants devant la Maison Blanche dans l’après-midi du 6 janvier, dans le cadre du rassemblement “Save America”.
Ce jour-là, Donald Trump avait ouvertement encouragé les participants au rassemblement à marcher vers le Capitole, ce que beaucoup d’entre eux ont fait et qui s’est transformé en une émeute faisant 5 morts.
Lors du rassemblement, Rudy Giuliani avait lui répété des affirmations sans fondement sur la fraude électorale et avait déclaré: “Si nous nous trompons, nous serons ridicules, mais si nous avons raison, beaucoup d’entre eux iront en prison. Réglons ça par un combat à mort”.
S’adressant au média américain The Hill, Rudy Giuliani a déclaré qu’il faisait en fait juste une référence à “Game of Thrones”: “Je faisais référence au genre de combat qui a eu lieu pour Tyrion (le personnage Tyrion Lannister, NDLR) dans ce documentaire (sic) très célèbre sur l’Angleterre médiévale fictive”.
“Procès entre machines”
“Tyrion, qui est un très petit homme, y est accusé de meurtre. Il n’a pas commis ce meurtre, mais il ne peut pas se défendre et il engage un champion pour cela”, développe Rudy Giuliani.
Il poursuit en faisant allusion à un “procès entre machines”, une référence aux batailles juridiques menées par Donald Trump contre Dominion Voting Systems, les machines à voter américaines.
Le président, avec Rudy Giuliani et l’avocat Sidney Powell, ont souvent affirmé sans fondement que ces machines avaient été truquées. “Je parle de procès entre machines”, continue Rudy Giuliani dans The Hill. “En fait, vous verrez que cela se produit exactement dans le contexte où je les mets au défi de nous permettre d’examiner leurs machines. Et puis je dis que les conséquences de ce combat à mort seront, si c’est prouvé que nous avons tort, extrêmement déshonorantes. Si nous prouvons qu’ils ont tort, alors ils iront en prison”.
Rudy Giuliani poursuit en affirmant que son commentaire sur le combat à mort n’était pas un appel à la violence. “Cela n’a suscité aucune réaction violente de la part de la foule”, dit-il. “Aucun. La foule n’a pas bondi en disant: ‘enfermez-le, jetez-le en prison, qu’il aille en enfer!’”.
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