Tous vaccinés au moins partiellement contre le Covid-19, ils seront rejoints par ceux de l’Union européenne et de pays invités par le Royaume-Uni, qui assure cette année la présidence tournante du G7 (Australie, Inde, Corée du Sud, Afrique du Sud). Le Premier ministre indien Narendra Modi y participera virtuellement, compte tenu de la sévérité de la crise sanitaire dans son pays.
Un défi sanitaire qui s’accompagne d’une ribambelle de contraintes afin d’éviter la transmission du coronavirus.
Des dépistage réguliers et une presse éloignée
Les participants – dirigeants, délégations et presse – doivent se soumettre à des dépistages réguliers. Il s’agit d’empêcher le virus de se propager alors que le Royaume-Uni est en proie à des poussées du variant Delta initialement identifié en Inde, malgré une campagne de vaccination très avancée.
Les restrictions en vigueur au Royaume-Uni sont de mise également: port du masque obligatoire dans les endroits fermés, respect de la distanciation sociale de deux mètres, lavage des mains fréquent, interactions en intérieur limitées à six personnes ou deux ménages.
Mais les chefs d’État et de gouvernement ne porteront pas de masque pour la photo de famille (à l’extérieur), et le Premier ministre britannique Boris Johnson ne serrera pas de mains – un geste qu’il se vantait de faire encore au début de la pandémie.
Quant à la presse, dont le nombre d’accréditations a été réduit, elle sera tenue à distance, installée dans un centre de Falmouth, à une quarantaine de kilomètres de Carbis Bay.
Les journalistes accrédités ont également été enjoints d’effectuer deux tests rapides avant le début du sommet, puis quotidiennement durant chacun des trois jours de l’événement, puis deux la semaine suivante. Une preuve de résultat négatif est exigée pour pouvoir accéder au centre de presse. Toute personne contaminée devra s’isoler et un système de traçage dédié est prévu.
6500 policiers mobilisés
Quatre sites (Plymouth, Falmouth, Truro et Exeter) ont été mis en place par la police pour accueillir les manifestations prévues durant le sommet, placé sous très haute surveillance policière. Mais plusieurs associations ont déjà fait savoir qu’elles les boycotteraient, avec l’objectif de perturber au maximum la rencontre à Carbis Bay.
Quelque 6500 policiers au total seront mobilisés – 5000 renforts en plus de la police locale, laquelle évoque sur Twitter “la plus importante opération de police et de sécurité de son histoire”. L’armée apportera son appui également.
Un millier de policiers sera logé sur un navire amarré à Falmouth, le MS Silja Europa, qui vogue habituellement en mer Baltique.
ADRIAN DENNIS via AFP
Sur son site internet, son propriétaire, la compagnie estonienne Tallink, le décrit comme “le plus grand et plus beau bateau de croisière” de la zone. Pas question toutefois de profiter du spa et des bars à bord: les règles anti-Covid seront de rigueur.
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