“La semaine prochaine, nous commencerons à le faire ici (au Vatican, NDLR) et j’ai pris rendez-vous, il faut le faire”, dit-il dans cet entretien qui doit être diffusé dimanche soir mais dont des extraits ont été publiés par la chaîne.
Face au vaccin, “il y a un négationnisme suicidaire que je ne saurais pas expliquer, mais aujourd’hui il faut se faire vacciner”.
“Je crois que d’un point de vie éthique tout le monde doit se faire vacciner, c’est un choix éthique, parce ce qu’on met à risque sa santé, sa vie, mais aussi la vie des autres”, explique-t-il dans cet entretien.
“Pourquoi ne pas le faire?”
“Quand j’étais enfant, je me souviens qu’il y a eu l’épidémie de poliomyélite, à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont restés paralysés et on attendait désespérément un vaccin (…) Quand le vaccin est sorti on le donnait avec du sucre”, se remémore le pape argentin. “Puis nous avons grandi à l’ombre des vaccins, contre la rougeole, contre ceci, contre cela, des vaccins qu’on faisait aux enfants”.
“Je ne sais pas pourquoi quelqu’un dit: ‘Non, le vaccin est dangereux’, mais si les médecins le présentent comme une chose qui peut être bien, qui ne présente pas de risques particuliers, pourquoi ne pas le faire?” s’interroge le pape François.
Comme les autres pays de l’Union européenne, l’Italie a entamé le 27 décembre sa campagne de vaccination, qui cible en priorité les professions de santé, les résidents et le personnel des maisons de retraite. Le total des personnes vaccinées s’établissait ce samedi à près de 505.000.
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