L’autrice, qui a imaginé le sport ultra-populaire dans son univers magique, n’est plus la bienvenue sur les terrains depuis ses prises de position “anti-trans”, expliquent les ligues U.S. Quidditch et Major League Quidditch dans un communiqué commun.
“Notre sport s’est créé la réputation d’être l’un des plus progressistes du monde sur l’égalité de genre et l’inclusivité”, expliquent ces organisations mettant en avant le fait qu’il est notamment interdit pour une équipe, composée de sept joueurs, d’avoir plus de quatre membres du même genre.
“Pour nos deux organisations, il semble impératif d’être à la hauteur de cette réputation à tous les niveaux et nous pensons que cela est un pas dans la bonne direction” alors que J.K. Rowling “a été de plus en plus pointée du doigt pour ses positions anti-trans ces dernières années”.
Des équipes dans le monde entier
Se débarrasser de l’appellation Quidditch pourrait aussi grandement aider à monétiser le sport. Pour des questions de copyright avec les studios de la Warner, qui détiennent les droits de l’univers Harry Potter, quasiment impossible pour le moment de négocier des partenariats ou des diffusions à la télévision de ce sport.
Adapté de la saga, le sport a vu le jour dans le monde réel en 2005 et observe des règles similaires aux livres et films. Deux équipes de sept joueurs sur balais s’affrontent sur un terrain ovale avec à chaque bout trois anneaux à des hauteurs différentes en guise de buts. Pour remporter un match, il faut marquer le maximum de point ou attraper le vif d’or.
Le sport est particulièrement populaire aux États-Unis dans des universités comme Berkeley ou UCLA et des équipes existent désormais dans plusieurs pays dont l’Australie, le Royaume-Uni ou encore la France.
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