Cette image (ci-dessous), résultat de 72 expositions sur 32 heures, a été prise par le détecteur de guidage de précision du télescope, l’outil qui permet à l’engin ultra-sophistiqué de cibler les objets d’intérêt et de faire la mise au point dessus.
Elle s’inscrit “parmi les images les plus profondes de l’univers jamais réalisées”, a commenté l’agence spatiale américaine dans un communiqué.
L’image offre, selon la Nasa, “un aperçu alléchant” de ce que la communauté scientifique et des milliers d’amateurs attendent avec impatience: le dévoilement, prévu le 12 juillet, des premières images haute résolution en couleur de Webb.
“C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”
“C’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant”, a déjà averti fin juin Bill Nelson, le patron de l’agence américaine, lors d’une conférence de presse au Space Telescope Science Institute, centre opérationnel de ce bijou d’ingénierie à 10 milliards de dollars lancé en décembre et se trouvant désormais à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
James Webb est capable de regarder plus loin dans le cosmos que tous les télescopes avant lui grâce à son immense miroir principal, et ses instruments percevant les signaux infrarouges, ce qui lui permet de scruter à travers les nuages de poussière.
James Webb doit notamment permettre d’observer les premières galaxies, formées seulement quelques centaines de millions d’années après le Big Bang, et des exoplanètes.
Le 12 juillet, la Nasa entend notamment rendre publique la première spectroscopie du télescope James Webb d’une planète lointaine, une exoplanète.
La spectroscopie est un outil permettant de connaître la composition chimique et moléculaire d’objets lointains, et, dans le cas d’une planète, peut aider à déterminer son atmosphère, à détecter la présence d’eau ou à analyser son sol.
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