“Malgré les promesses de maintien dans l’emploi de la direction d’Aldi tout le temps des négociations du rachat de Leader Price, la direction d’Aldi France vient d’annoncer une première salve de fermetures de 31 magasins”, a écrit la CGT Commerce, syndicat majoritaire chez Leader Price, dans un communiqué.
“L’objectif est de rassembler notre réseau de magasins Aldi en France et celui de Leader Price, qui sont géographiquement très complémentaires”. Des magasins, “pour des raisons de concurrence ou de trop grande proximité avec notre réseau, ne seront pas convertis et seront cédés”, a reconnu la direction d’Aldi, sollicitée par l’AFP, sans préciser le nombre de sites concernés.
Ces fermetures ont été annoncées en comité social et économique (CSE) le 10 décembre et devraient avoir lieu fin juillet pour 40% d’entre elles et fin septembre pour 60%, a précisé à l’AFP Laurent Lemoult, délégué syndical CGT de Leader Price Exploitation. “La direction s’est engagée à reclasser les 240 salariés” de ces magasins, a-t-il assuré.
“Nous souhaitons conserver tous les emplois (…). Les salariés seront naturellement accompagnés et bénéficieront de mobilités internes au sein du réseau d’Aldi”, a de son côté souligné la direction du groupe.
Laurent Lemoult a en outre assuré que la CGT avait été informée de “fuites à propos d’un total de 130 magasins” destinés à la fermeture, incluant une centaine de magasins Leader Price ne faisant pas partie de la filiale Leader Price Exploitation, dont le périmètre comprend 119 magasins sur les plus de 500 sites Leader Price en France. “D’après nos estimations, 1500 salariés seraient dans l’incertitude la plus totale quant à leur avenir au sein d’Aldi”, écrit à ce sujet la CGT Commerce.
Le rachat par Aldi au géant de la distribution Casino de 545 magasins Leader Price, 2 supermarchés Casino et 3 entrepôts a été officialisé le 30 novembre pour 717 millions d’euros.
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