En faisant de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat, le président de la République, Emmanuel Macron a, pour la première fois de notre histoire, érigé cet enjeu en priorité politique.
Une bataille législative
L’égalité entre les femmes et les hommes, c’est d’abord une bataille législative. En quatre ans, la majorité a fait voter quatre lois pour faire progresser les droits des femmes et mieux les protéger contre les violences. La loi du 3 août 2018, renforçant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, a fait de la France le premier pays au monde à verbaliser le harcèlement de rue, a allongé les délais de prescription pour les viols, créé la pénalité des raids numériques. Avec les deux lois issues du Grenelle des violences conjugales, nous avons levé le secret médical, permis la suspension systématique de l’autorité parentale en cas de féminicide, généralisé le bracelet anti-rapprochement et fait entrer le suicide forcé dans la loi. Et parce que l’émancipation des femmes passe aussi par leur vie professionnelle, nous avons œuvré pour leur émancipation économique. C’est l’esprit de l’index de l’égalité professionnelle, un outil de transparence créé en 2018 afin de résorber les inégalités salariales, ainsi que de la proposition de la loi pour accélérer l’égalité économique et professionnelle ou l’extension de 14 à 28 jours du congé paternité. Aussi, parce que les femmes –notamment celles à la tête de familles monoparentales– sont davantage victimes de la précarité que les hommes, nous avons mis en place le service public des pensions alimentaires pour lutter contre les impayés qui font de la négligence des uns la détresse des autres. Le gouvernement s’engage également contre la précarité menstruelle qui frappe près de deux millions de femmes dans notre pays.
Un combat collectif
L’égalité entre les femmes et les hommes, c’est aussi et avant tout un combat collectif. #MeToo l’a démontré: les violences envers les femmes nous concernent tous. Le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour lutter contre les violences conjugales, mais ne peut pas tout, tout seul. Avec le Grenelle des violences conjugales, pouvoirs publics, associations, professionnels, experts, victimes de violences conjugales et proches de victimes de féminicides ont travaillé, de concert, à de nouvelles mesures pour protéger encore davantage les femmes. Grâce à cette mobilisation, nous avons ouvert le 3919, la ligne d’écoute nationale, 24 h/24 et 7 jours sur 7. Nous avons créé 2000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires depuis 2020 et renforcé leur accompagnement. Avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, nous avons outillé les forces de l’ordre, en première ligne pour protéger les femmes, avec une grille d’évaluation du danger, des formations renforcées, la possibilité de recueillir la plainte en milieu hospitalier ou chez autrui et de saisir les armes des conjoints violents. Sous l’impulsion du Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, nous avons déployé mille bracelets anti-rapprochement et renforcé le recours aux ordonnances de protection ainsi qu’aux téléphones grave danger. Afin de lutter contre le passage à l’acte et prévenir la récidive, nous avons également ouvert trente centres de prise en charge des auteurs de violences dans l’Hexagone et en Outre-mer. Pour financer ces mesures, par rapport au quinquennat précédent, depuis 2017, le budget du ministère de l’égalité a quasiment doublé.
Un combat culturel et mondial
L’égalité entre les femmes et les hommes, c’est enfin un combat culturel et mondial. Ce faisant, le président de la République a appelé, à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2018, à faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause mondiale. Cette diplomatie féministe volontariste s’est traduite par la constitution, lors du G7 sous présidence française en 2019, du Partenariat de Biarritz pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Dans le prolongement, la France a accueilli le Forum Génération Égalité cet été, qu’elle a co-organisé avec le Mexique sous l’égide d’ONU Femmes. Ce rassemblement international inédit, 26 ans après la déclaration de Pékin, a permis le lancement d’un plan d’action quinquennal reposant sur des engagements financiers et législatifs concrets pour l’égalité.
En près de cinq ans, grâce à l’impulsion du Président de la République Emmanuel Macron, les droits des femmes auront considérablement évolué. Au-delà de ces avancées incontestables, la protection des femmes face aux violences doit rester une priorité collective. Alors, soyons fières du bilan de la France et continuons ce combat.
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