Pourtant, je n’ai trouvé aucun livre sur le sujet de l’enfant unique, alors qu’élémentaire dans un monde où les problèmes de fertilité sont monnaie courante, dans un monde où certaines familles choisissent de n’avoir qu’un enfant pour sauvegarder leur équilibrer professionnel et personnel, dans un monde où l’impact écologique d’un enfant est désormais pointé du doigt.
Pourquoi je cherche un tel livre sur l’enfant unique?
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Pourquoi je cherche un tel livre sur l’enfant unique? Pour me rassurer, car nous avons de grandes “chances”, mon mari et moi de ne pas pouvoir enfanter une deuxième fois, et qu’être enfant unique est une tare pour la personne en question. Pour avoir un guide pour m’aider à le verbaliser auprès de mon fils. Et cette image de l’enfant seul, qui s’ennuie forcement, qui est colérique ou introverti, qui est le roi et le centre de la famille, qui a le poids de ses parents sur ses épaules, m’angoisse totalement. Quand je regarde mon fils de 2 ans et demi qui est gai comme un pinson, hyper social, je me sens tout de suite au bord d’un gouffre: être enfant unique va le détruire, il va être malheureux toute sa vie, je suis un monstre d’égoïsme d avoir fait une PMA sans envisager que ça ne marcherait qu’une fois.
Arrêtons de stigmatiser les familles d’enfants uniques!
En effet, il y a deux jours j’ai googlisé “enfant unique” et j’ai pris une claque. Alors qu’on prône à droite à gauche que chaque enfant est différent, les enfants uniques eux sont tous mis dans la case “malheureux et égocentriques”. Les parents doivent suivre un nombre de règles pour éviter le pire: ne pas le sur-materner, le rendre indépendant, ne pas céder à ses caprices…
Autant de conseils qui sont valables pour tous les enfants. Mais dans la tête des gens et des psys, un enfant unique sera porteur de pathologies psychiques. Et pour la grande majorité des gens, un enfant unique, c’est triste.
Enfin, c’est surtout le regard des autres qui est triste, ainsi que leurs remarques: “Il est seul?”, me demande-t-on. Non il a des parents et des amis…
“Faudrait lui faire un petit frère ou une petite soeur sinon il va s ennuyer”. Pas faute d’essayer.
“Oh c’est l’enfant roi alors!”. Autant qu’un aîné. Autant qu’un dernier.
Ne pourrait-on pas, s’il vous plaît, arrêter de rabaisser l’enfant unique dans le rôle de l’enfant pour qui la vie n’a pas de saveur, et accompagner les parents dans leur éducation verbale sur le sujet?
À tous les écrivains qui cherchent un marché inexploré, là, vous avez l’opportunité de percer!
Car justement, comment grandit un enfant qui est catalogué par toute une société, malheureux et égocentrique de par sa simple place au sein d’une famille?
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