C’est ce genre d’expériences, mais surtout l’amour partagé pour les animes, les mangas et le cosplay qui ont attiré une foule costumée à la Brussels Manga, dans les halls de Tour & Taxis. L’un de ces personnages est Darkemyst, qui est furry depuis 17 ans. « Quand je mets mon costume, je peux être qui je suis vraiment, dit-il. En fin de compte, c’est un sentiment de liberté que je peux pas éprouver en portant des vêtements ordinaires dans une société ordinaire. Ici, on peut être soi-même, et c’est un grand soulagement. »
La voix française de Sacha de Pokémon s’adresse à la foule, un groupe de cosplayers s’ambiance avec quelques pas de danse et, à côté de ça, une Hollandaise vend des épées. « Je m’y connais pas trop en anime, me confie-t-elle. C’est juste mon métier. Je vais à toutes sortes de conventions à travers l’Europe et je vends ces épées fantaisistes. »
Quant à Gian-Luca, 22 ans, il est à la Brussels Manga non pas pour le business mais aussi pour le sentiment de communauté que le cosplaying peut apporter : « J’ai pas mal été harcelé à l’école, je me sentais très seul à cause de ça. La communauté du cosplay est très ouverte et accueillante vis-à-vis des nouvelles personnes. C’est une des raisons pour lesquelles j’aime ça. Au final, je ne me sens plus seul. »