De l’arsenic, du sucralose… Voici ce qui a été identifié dans les « pouches », ces petits sachets de nicotine parfumés, d’après une étude réalisée par l’Institut national de la consommation (INC) relayée par France Info. Les marques concernées incluent Zyn, Velo, D’lice et Nois, qui sont facilement accessibles en France.
« En plus des niveaux élevés de nicotine, les tests ont révélé la présence de métaux lourds, notamment de l’arsenic, ainsi que des concentrations élevées d’édulcorants comme le sucralose », note l’INC dans son rapport. Cette étude critique la composition de ces sachets, qui contiennent « jusqu’à cinq métaux lourds distincts », y compris le plomb, l’antimoine (potentiellement cancérogène), le formaldéhyde (substance toxique et corrosive) et « jusqu’à 6,5 fois les quantités d’arsenic trouvées dans une cigarette ».
Le dernier composant « est particulièrement alarmant » étant donné qu’il est « cancérogène avéré, hautement irritant pour les voies respiratoires et dangereux en cas d’ingestion », révèle France Info.
Une interdiction à venir ?
Le pourcentage de nicotine mentionné est incohérent avec « un écart variant de 20 % à 73 % selon les marques », selon l’INC. Celui-ci « partage la position du CNCT qui demande l’interdiction explicite et immédiate de ces produits » dans une lettre adressée au Premier Ministre et au ministre de la Santé. Une interdiction annoncée fin octobre par la ministre de la Santé démissionnaire, Geneviève Darrieussecq.
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