L’épouse de ce dernier, soupçonnée d’avoir recruté les autres membres du commando, a été condamnée à la même peine que son mari, une peine qu’elle devra comme lui exécuter à son domicile, sous surveillance électronique.
Martial Roudier, fils du fondateur du groupuscule identitaire de la Ligue du Midi, accusé d’avoir fait partie du commando, a quant à lui écopé de la peine la plus sévère avec un an de prison ferme. Trois autres exécutants, un ex-officier supérieur, un chômeur et un jouteur sétois, ont été condamnés à six mois de prison ferme, sous bracelet électronique.
Philippe Pétel, qui a admis lors du procès avoir “donné son aval”, au coup de force, a également été condamné à deux ans de suspension de la fonction publique et Jean-Luc Coronel à un an avec néanmoins l’obligation de travailler.
Les deux anciens professeurs de la prestigieuse faculté montpelliéraine ont “basculé du côté obscur de la force”, avait estimé le procureur de Montpellier Fabrice Bélargent lors de ses réquisitions.
Il avait notamment réclamé des peines de 18 mois de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction de toute fonction publique contre Philippe Pétel, et 10 mois de prison ferme éventuellement assortis d’une détention à domicile et cinq ans d’interdiction de la fonction publique contre Jean-Luc Coronel.
Une dizaine d’étudiants et militants qui occupaient un amphithéâtre de la faculté de droit avaient été blessés dans la nuit du 22 au 23 mars 2018 par un commando dont certains membres étaient cagoulés et armés de planches et d’un pistolet à impulsions électriques. Les sept prévenus ont été reconnus coupables vendredi de violences volontaires en réunion et complicité.
Dénonçant une justice “partiale” et “bourgeoise”, les victimes s’étaient désistées dès le début du procès.
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