L’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) ne peut que “condamner ces actes de violence qui attentent à la vie et propagent un climat général d’insécurité” et “attend les résultats” de l’enquête confiée à la police judiciaire.
Le chef de l’Eglise de Grèce Mgr Iéronymos a dénoncé de son côté l’attaque, la qualifiant d’“horreur qui dépasse la logique humaine”. “Cette horreur dépasse la logique humaine, qu’une religion puisse armer les mains des terroristes aveuglés par la haine”, a déploré Mgr Iéronymos à l’Agence de presse grecque, Ana.
Qu’est-ce que l’Église orthodoxe grecque?
La métropole orthodoxe grecque de France comptait en 2003 quelques 50.000 fidèles, rappelait La Croix. Le diocèse a été fondé le 5 février 1963, détaché de l’archevêché orthodoxe grec d’Europe occidentale. Elle est une juridiction de l’Église orthodoxe, dont le siège est la cathédrale grecque Saint-Étienne de Paris.
La métropole est actuellement dirigée par le métropolite Emmanuel Adamakis, membre du Saint-Synode du Patriarcat œcuménique et de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, qu’il préside.
L’Église orthodoxe grecque de France est organisée en trois vicariats épiscopaux, cumulant une trentaine de paroisses et cinq monastères: le vicariat épiscopal du Nord (Paris), le vicariat épiscopal du Centre (Lyon) et le vicariat épiscopal du Midi (Marseille). Elle compte également une paroisse géorgienne (la Paroisse orthodoxe géorgienne Sainte-Nino de Paris) et une paroisse roumaine.
Selon un journaliste de l’AFP à Lyon, la petite église de style art déco ornée d’une mosaïque de l’Annonciation, devant laquelle se sont déroulés les faits ce samedi, est installée dans un quartier résidentiel plutôt calme, avec très peu de gens dans les rues en ce premier week-end de reconfinement.
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