Le chef de l’État français rencontrera son homologue libanais Michel Aoun et le Premier ministre Hassan Diab, au moment où la France a affiché sa solidarité et envoyé des personnels et matériels pour venir en aide aux autorités libanaises, a précisé la présidence.
Il y a “une volonté ferme de marquer notre solidarité avec la population libanaise et c’est ce que va faire le président de la République” en se rendant à Beyrouth, a souligné le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur BFMTV.
La réunion sera l’occasion d’”évaluer, en lien évidemment avec les autorités libanaises, les moyens supplémentaires qui leur seront nécessaires”, a-t-il dit.
“Comme toujours, la France sera au rendez-vous, ce grand rendez-vous de la solidarité et de l’amitié qu’elle entretient avec le peuple libanais depuis des décennies”, a-t-il assuré. Ce “drame d’une ampleur exceptionnelle” touche “un pays ami, un pays de surcroît dans la difficulté”.
Trois avions militaires d’assistance
Le Premier ministre a confirmé l’envoi de trois avions militaires d’assistance transportant “un détachement de la sécurité civile avec un poste sanitaire mobile incluant 6 tonnes de matériel” et “plusieurs médecins urgentistes” pour “pouvoir très rapidement prendre en charge au moins 500 blessés”.
Trois avions partent ce mercredi pour la capitale libanaise, “un de Marseille avec des équipes d’intervenants médicaux immédiatement opérationnels, deux de Roissy avec du matériel, 25 tonnes, des équipes de sécurité du ministère de l’Intérieur, aussi des pompiers de Marseille”, avait indiqué Jean-Yves Le Drian précédemment sur la chaîne LCI.
L’Élysée avait initialement fait état de l’envoi de deux avions depuis Roissy-Charles-de-Gaulle.
Corps gisant au sol, immeubles dévastés, carcasses de voitures: deux énormes explosions dans le port de Beyrouth ont fait mardi au moins 100 morts et des milliers de blessés, et provoqué des scènes de dévastation et de panique dans la capitale libanaise, déclarée ville “sinistrée”.
Le gouvernement libanais pointe du doigt une cargaison de nitrate d’ammonium stockée “sans mesures de précaution” dans le port.
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