La France devait répondre à l’appel des autorités et des États de la région. Sans cette opération, le Mali serait sous le joug des terroristes. Je veux saluer les soldats qui ont combattu et qui combattent encore au Sahel. Je pense aux hommes qui ont perdu la vie et aux blessés. pic.twitter.com/1YtngBr79g
— François Hollande (@fhollande) February 17, 2022
Il a ensuite rappelé que “l’intervention de la France en janvier 2013 était à la demande des autorités maliennes et des chefs d’États ouest-africains. Sans elle, Bamako aurait été conquis par les jihadistes et l’ensemble des pays de la région aurait été déstabilisé”. Ainsi, il l’assure: “Si c’était à refaire, je prendrais la même décision car elle était conforme à nos valeurs et capable de porter un coup d’arrêt au terrorisme”.
Toutefois, pour ce qui est du retrait des troupes, il a lancé une petite pique à son successeur: “J’aurais sans doute fait un retrait plus précoce, au moins dès le coup d’État de 2020. Je serais parti plus tôt, dès lors qu’il y avait une rupture, dès lors qu’il n’y avait plus d’institutions ni de dialogue politique”, a-t-il affirmé.
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