Parmi eux, les eurodéputés Nicolas Bay et Gilbert Collard. Auprès du quotidien, ce dernier annonce qu’il va carrément quitter sous peu l’état-major du parti. ” Je vais démissionner du bureau national. La lettre part demain. Comme ça, ils n’auront pas à me virer”, confie l’avocat, précisant prendre ses “distances” tout en restant “mariniste comme au premier jour”. Ex-maire RN des 13e et 14e arrondissements de Marseille, Sandrine D’Angio (par ailleurs nièce de Stéphane Ravier) a également été écartée.
Ce mouvement national s’accompagne d’une purge au niveau local. Toujours selon Le Figaro, Antoine Mellies (réputé proche de Marion Maréchal) a perdu la présidence de la fédération du Rhône. Destin comparable pour Frédéric Boccaletti, président du groupe RN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui ne figurera pas sur la liste des candidats pour les sénatoriales.
Éternelle lutte interne
Ces évictions rappellent l’éternel affrontement au sein du parti entre les tenants d’une ligne plus droitière et identitaire, le RN “du sud” incarné un temps par Marion Maréchal, et les partisans d’une ligne plus souverainiste, le RN “du nord”, façonnée par Marine Le Pen depuis son élection à la tête du FN en 2011.
Pas très étonnant dans ce contexte de voir les noms d’anciens philippotistes, Thomas Laval et Kelly Betesh, tous deux passés par Les Patriotes, circuler pour un éventuel retour dans le giron du Rassemblement national. Commentaire autant ironique qu’amer d’un cadre partisan de la ligne identitaire: “notre Présidente fait toujours ce qui est le mieux pour la victoire de nos idées”.
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