À l’instar de Robert Ménard, l’ex-députée du Vaucluse estime que sa tante devra dépasser le Rassemblement national pour l’emporter lors de la prochaine présidentielle.
“Je ne vais pas faire semblant de ne pas voir ce que tout le monde voit, cela paraît évident qu’aujourd’hui on ne pas gagner seuls”, a déclaré Marion Maréchal, estimant “que la marge de manœuvre se trouve plutôt chez une partie des LR”.
Pour la directrice de l’Issep, chantre de la droite “hors les murs”, le parti fondé par son grand-père doit désormais “assumer cette ouverture sur cet électorat en particulier”.
“J’ai dit que je ne serai pas candidate, et je ne pense pas me mettre au service d’un candidat, parce que ça fait trois ans que j’ai quitté la politique électorale”, a assuré Marion Maréchal, jugeant que ses fonctions de directrice d’école de Sciences politiques sont incompatibles avec les impératifs d’une campagne électorale.
Cette sortie de la petite fille de Jean-Marie Le Pen intervient dans un contexte où plusieurs cadres du parti accusés de lorgner un peu trop sur la droite (comprenez, sur Marion Maréchal) ont été sanctionnés dans la torpeur de l’été. Une “purge” dénoncée par les partisans d’une ligne identitaire, lesquels accusent Marine Le Pen de se rétrécir sur son clan, au profit d’une ligne politique dite “souverainiste” contestée en interne.
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