Quel jour, en 1944, lorsque l’armée française a tué son père, tirailleur sénégalais, Biram Senghor n’avait que 6 ans. Près de 80 ans plus tard, cet enfant est devenu un vieillard. Il n’a toujours pas reçu de compensation. « Ils veulent que je sois enterré avant de fermer le dossier », confie-t-il, avec amertume.
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