“Les limites admissibles de la liberté d’expression sont dépassées”, estime le jugement, consulté par l’AFP.
Un “abus” de la liberté d’expression
Le journaliste, désormais retraité, avait déposé une plainte en diffamation en février 2017, mais Jean-Luc Mélenchon ne s’était présenté au juge pour un interrogatoire de première comparution qu’en juillet 2019.
“Jean-Luc Mélenchon, qui se fait volontiers donneur de leçons, abuse en réalité de la liberté d’expression et aura tenté sans succès d’échapper à la justice”, a déclaré l’avocat de Paulo Paranagua dans un communiqué.
Condamné à une amende de 500 euros avec sursis, Jean-Luc Mélenchon devra verser 1000 euros au journaliste à titre de dommages et intérêts, ainsi qu’une indemnité de procédure de 3500 euros.
Paulo Paranagua avait aussi attaqué Jean-Luc Mélenchon pour l’absence à l’époque de mentions légales sur le site melenchon.fr, faisant valoir que cela l’avait empêché d’assigner le chef de la France insoumise en diffamation au civil.
Le 10 juillet 2019, le député a été condamné dans le cadre de cette procédure à verser un euro symbolique de dommages et intérêts ainsi que 2000 euros au titre des frais de justice à Paulo Paranagua.
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