“Nancy se situe à la pointe de l’innovation mondiale: nous allons être la première métropole au monde à faire d’Urbanloop un mode de transport de la vie quotidienne des habitants” a déclaré l’édile PS lors de la présentation de la nouvelle capsule d’Urbanloop sur la place Stanislas.
Le nouveau design de cette capsule, dévoilé sous les applaudissements du public pour la première fois ce vendredi (voir les images ci-dessous), avait été soumis au vote des Nancéiens.
Un coût “entre 10 et 20 millions d’euros”
Cette première ligne de véhicules autonomes sur rails en libre-service reliera la commune de Maxéville au nord de Nancy au nouveau palais de justice qui s’installera sur l’ancien site industriel d’Alstom à l’est de la ville, sur les rives de la Meurthe. Elle sera “interconnectée” avec le réseau de transports en commun, a précisé Mathieu Klein.
Son développement coûtera “entre 10 et 20 millions d’euros” à la métropole de Nancy, selon Christophe Choserot, vice-président de la métropole en charge de la recherche et l’innovation et maire de Maxéville, qui salue un projet “très compétitif”.
Développé à partir de 2017, Urbanloop a mobilisé près de 200 étudiants des 11 écoles d’ingénieurs de l’Université de Lorraine. Le projet compte aujourd’hui une douzaine de salariés et prévoit de recruter sept ingénieurs en informatique dès septembre, explique son président, Jean-Philippe Mangeot.
L’an dernier, le projet avait établi le record du monde d’économie d’énergie pour un véhicule autonome sur rails: sur une piste aménagée à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) la capsule avait bouclé deux tours, soit un kilomètre, pour une consommation d’énergie dérisoire de 0,05 kWh, soit 0,47 centime d’euro par kilomètre, à une vitesse de 52 km/h.
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