Un Nouveau Chapitre pour le Liban
Moins d’une semaine après l’élection de Joseph Aoun en tant que président, le Liban entre dans une nouvelle ère politique avec la nomination de Nawaf Salam comme nouveau Premier ministre. Après deux années d’impasse politique, cette annonce marque un tournant crucial pour le pays, où les attentes des citoyens sont grandes.
Le Processus de Nomination
D’après les informations rapportées par L’Orient-Le Jour, le président Aoun a effectué des consultations parlementaires rigoureuses. Ce lundi 13 janvier, il a invité Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda pour lui confier la formation du nouveau gouvernement. Il est important de noter que Nawaf Salam n’est pas actuellement au Liban et doit rentrer dans les plus brefs délais pour finir cette tâche.
Les Vœux de Succès de Najib Mikati
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a exprimé ses vœux à son successeur, lui souhaitant « bonne chance » pour la formation d’un gouvernement capable de répondre aux espérances des Libanais. Nawaf Salam a remporté 84 voix lors du vote parlementaire, tandis que Najib Mikati n’a obtenu que 9 voix, ce qui souligne une large marge de soutien pour le nouveau Premier ministre.
Un Parcours Distingué
Nawaf Salam, âgé de 71 ans, a également un parcours impressionnant à l’international, ayant été président de la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU. Son expérience en tant que représentant permanent du Liban aux Nations unies pendant dix ans le positionne comme un candidat solide pour relever les défis politiques et économiques du pays.
Une Ferme Indépendance Politique
L’Orient-Le Jour a décrit Nawaf Salam comme une figure réformiste et indépendante de la classe politique traditionnelle libanaise. Son arrivée au pouvoir est perçue comme une opportunité de renouveler la confiance du peuple libanais dans les dirigeants du pays, grâce à son approche visionnaire et son engagement pour des réformes structurelles.
Les Défis à Venir
Le nouveau Premier ministre fait face à des défis colossaux, notamment le redressement économique du Liban, en crise depuis plus de dix ans. En parallèle, il devra également s’attaquer à la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre, qui impose le retrait du groupe armé de la zone frontalière. C’est un moment critique pour le Liban, nécessitant à la fois de la prudence et une vision audacieuse.
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