Pour les uns, “les circonstances ne sont pas les mêmes“ qu’en 2017 ”à cause de la crise du Covid ou de la guerre en Ukraine”, pour les autres, “les sondages lui sont favorables”.
“Les gens en ont marre de Macron, donc ils vont le dégager, c’est tout.” Pour Jean-Denis, cheminot de 57 ans, il n’y a pas de doute, Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat de gauche qui “tient la route“. Un “ras-le-bol“ contre le pouvoir en place exprimé par plusieurs insoumis à notre micro, comme vous pouvez le voir dans notre reportage en tête d’article.
Fabien, étudiant toulousain de 19 ans, évoque “un quinquennat de douleur social“ qui aurait “cassé la classe moyenne en France”. Le candidat insoumis, qui rêve d’incarner le vote utile à gauche, a également convaincu Francis: “Jean-Luc, c’est la seule façon que la gauche arrive au pouvoir.“ Une analyse partagée par plusieurs personnes interrogées.
Si un sondage publié dans le JDD donne Emmanuel Macron largement devant au premier tour avec 29,5% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon remonte lentement mais sûrement ces derniers jours avec 13% des voix. Il tente de rattraper Marine Le Pen qui en compte 18,5%. Des chiffres que ces militants insoumis suivent de près. Un militant se souvient à notre micro qu’à la dernière présidentielle, “il ne lui manquait que 600.000 voix.“
Dimanche prochain 27 mars, le candidat insoumis organisera une nouvelle marche, cette fois à Marseille, la dernière avant le premier tour prévu le 10 avril. “Cette fois on va y arriver!”, lance Maya, une jeune lycéenne, présente dans la foule.
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