Regrettant que les Républicains n’apprennent “pas de notre expérience et de nos erreurs passées concernant la primaire: les haines, les divisions, les frondes”, la maire du VIIe arrondissement de Paris “appelle (sa) famille politique à fermer l’hypothèse de la primaire”.
“Je ne comprends pas notre précipitation. Nous ne sommes qu’au mois d’août. Je serais plutôt favorable à ce que chacun fasse campagne et que l’on se retrouve derrière un seul candidat en janvier”, expose-t-elle.
“On dit que les sondages ne font pas les élections. D’accord, mais nous les regardons! Ils contribuent à donner une température”, remarque-t-elle. “Mais ce qui va compter, ce sera la force et le dynamisme de la campagne, la capacité à incarner et à donner confiance aux Français dans l’avenir”.
“Il n’y a pas de candidature évidente”
Rachida Dati estime qu’”à ce jour, il n’y a pas de candidature évidente. Je soutiendrai et je ferai campagne pour le candidat unique de la droite et du centre”, ajoute-t-elle.
Enfin, interrogée sur le cas de Xavier Bertrand (ex-LR), qui refuse la primaire, elle note qu’“un candidat qui refuserait le dialogue avec d’autres candidats potentiels et avec sa famille politique ne serait pas à la hauteur de cette élection présidentielle”. “Pour gagner, estime-t-elle, il faut que chacun se soumette à des règles collectives pour avoir un candidat unique. À défaut, les militants, les électeurs et les Français leur tourneront le dos”.
Cinq candidats LR sont prétendants à une éventuelle primaire: Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre. LR tranchera sur l’organisation ou non d’une primaire lors d’un congrès, le 25 septembre, avec pour but de désigner son candidat fin novembre.
À voir également sur Le HuffPost: Un candidat unique de la droite et du centre pour 2022? On cherche toujours le centre