SCIENCE – Face à l’urgence environnementale, tout le monde est appelé à agir pour la planète. Il y a une métaphore qui résume cela parfaitement, c’est celle du colibri. Alors que la forêt brûle, les animaux sont inertes. Seul le colibri va chercher de l’eau dans la rivière avec son petit bec. Et quand on lui dit que ses efforts sont dérisoires, il répond: “Je le sais, mais je fais ma part”.
Une philosophie notamment popularisée en France par Pierre Rabhi et Cyril Dion, fondateurs du mouvement Colibris. Mais à quel point est-ce utile pour la planète de “faire sa part”? Est-ce que ça ne pourrait pas même être carrément contre-productif?
Individualiser un problème global, c’est prendre le risque de diluer la responsabilité, de mal prioriser les actions nécessaires. D’un autre côté, ces petits gestes peuvent permettre de faire changer les normes morales et sociales, comme vous pouvez le découvrir dans l’Enver(t) du décor, le podcast environnement du service sciences du HuffPost.