“Je suis candidat à la présidence de la région Île-de-France. J’ai présenté ma candidature aux militants EELV franciliens qui voteront en septembre”, indique celui qui assurait la tête de liste parisienne derrière la candidature d’Emmanuelle Cosse lors des régionales de 2015. “Je suis convaincu que seule l’écologie permettra de répondre à la triple urgence, environnementale, économique et démocratique que doit affronter notre région”, poursuit Julien Bayou, profitant de l’occasion pour dézinguer le bilan de la présidente sortante.
“Depuis six ans, Valérie Pécresse, l’actuelle présidente de la région a considérablement abîmé l’Île-de-France. Cette région est l’une des plus riches d’Europe mais aussi l’une des plus inégalitaires. En 6 ans, on a dégringolé dans les indicateurs de bien être”, attaque-t-il, déplorant qu’“un Francilien sur deux souhaite quitter l’Île-de-France dès qu’il le pourra”.
Premier vrai test d’envergure
Côté programme, Julien Bayou plaide pour l’abandon du Charles de Gaulle Express, une ligne ferroviaire reliant la Gare de l’Est à Roissy. “Les 2 milliards d’euros que coûte ce projet doivent aller aux transports du quotidien comme l’amélioration des lignes B et D du RER. Nous investirons aussi dans l’accessibilité des gares pour les personnes souffrant d’un handicap, une promesse dont la réalisation a été reportée d’un an à cause du CDG Express”, indique-t-il, souhaitant, sur le plan économique, mettre l’accent sur “l’économie sociale et solidaire et la relocalisation pour favoriser la création d’emplois”.
Si les écolos valident cette candidature, cette aventure constituera un premier vrai test électoral d’envergure pour celui qui a fourbi ses armes militantes au sein du collectif Jeudi noir, qu’il avait fondé en 2006 pour alerter sur le mal-logement dans la capitale. Loué au sein d’EELV pour ses “compétences de synthèse”, Julien Bayou a gravi tous les échelons au sein du parti écolo, jusqu’à en devenir le secrétaire national au mois de novembre.
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