Alors que l’association de fédérations de commerçants Conseil du Commerce de France (CDCF) a demandé à rouvrir dès le 27 novembre, jour du Black Friday, dans une lettre à Emmanuel Macron, le ministre de la Santé a refusé de donner une date, évoquant une décroissance de l’épidémie mais une circulation du virus toujours importante.
“Je préfère un choix difficile, mais le choix de la constance et de la sécurité tout en continuant d’accompagner les commerçants. (…) Si nous rouvrons trop tôt les structures qui présentent un risque sanitaire, alors nous nous en voudrons”, a expliqué Olivier Véran, assurant avoir entendu les commerçants mais évoquant aussi une décision qui prise trop tôt pourrait entraîner une situation encore pire.
Décision la semaine prochaine
De son côté, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, invité ce matin sur France 2, a indiqué que le gouvernement prendrait une décision la semaine prochaine concernant la possibilité d’une réouverture des petits commerces pour le Black Friday.
“Aujourd’hui l’objectif c’est le 1er décembre mais évidemment s’il y a de très bonnes nouvelles, que la situation continue de s’accélérer de manière positive, évidemment on fera au mieux pour que les commerçants puissent travailler. Notre souhait c’est que les commerçants puissent rouvrir le plus rapidement possible”, a-t-il dit.
Il a toutefois souligné que la situation sanitaire “reste grave”, avec “toujours plus de patients à l’hôpital aujourd’hui qu’au moment du pic de la première vague”, et que si “un début de stabilisation” est observé à l’hôpital, ce n’est pas encore “une décrue”.
Le porte-parole a rappelé que les commerçants pouvaient en attendant bénéficier d’une aide jusqu’à 10.000 euros pour compenser la perte de chiffre d’affaires en novembre, qu’ils pourront la demander “tout début décembre” et se la verront versée “dans les jours qui suivent”.
À voir également sur Le HuffPost: Covid-19: La photo avec le père Noël se fait devant une vitre aux États-Unis