Un peu plus tôt dans la journée il avait assuré à TalkRadio 77 WABC qu’il se sentait bien et qu’il prévoyait de quitter l’hôpital de Washington. “Je dois encore rester en quarantaine quelques jours de plus. Parce que d’après leur calcul, j’ai probablement été [infecté] il y a sept, huit jours. Il me reste donc environ trois ou quatre jours pour m’assurer que j’en suis débarrassé”, a expliqué l’ancien maire de New York.
C’est Donald Trump qui a, le premier, annoncé dimanche que Rudy Giuliani était positif au Covid-19. Lui souhaitant au passage de “vite se remettre” tout en promettant de continuer de se battre devant les tribunaux “pour dévoiler l’élection la plus corrompue”.
Washington, Pennsylvanie, Géorgie, Michigan: depuis un mois, Rudy Giuliani sillonnait les États-Unis, sans masque, pour contester la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre. Quelques heures avant l’annonce de sa contamination, le conseil du président était même interviewé en direct sur Fox News, sans montrer de signe apparent de la maladie.
De nombreuses vidéos le montrant à des audiences de contestation ont circulé sur les réseaux sociaux. Lors d’une audition qui a duré plus de quatre heures à l’Assemblée du Michigan la semaine dernière, il a même été filmé en train de demander à l’une des témoins qu’il avait amenée de retirer son masque “pour qu’on puisse bien l’entendre”.
Rudy Giuliani asking one of his witnesses: “Would you be comfortable taking your mask off some people can hear you?”
He was unmasked at the Michigan election hearing on Wednesday for over 4 hours.
Giuliani now tests #COVID19 positive today.pic.twitter.com/OZFdCzuVwC
— Eric Feigl-Ding (@DrEricDing) December 6, 2020
Selon un décompte de la chaîne MSNBC, Rudy Giuliani est la 53e personne dans l’entourage de Trump a avoir été infectée depuis le mois d’octobre.
Les États-Unis ont par ailleurs déploré mercredi plus de 3000 morts du Covid-19 en 24 heures et plus de 220.000 nouvelles infections, un niveau frôlant les records, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui font référence.
Les autorités sanitaires américaines s’attendaient à cette flambée après les déplacements de millions d’Américains à l’occasion de la fête de Thanksgiving il y a deux semaines, malgré les appels à rester chez soi.
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