Evoquant l’élection présidentielle prévue mi-juin dans le pays, il juge urgent de dire aux Iraniens que cela suffit et de prendre les dispositions pour que l’Iran et les Etats-Unis reviennent dans l’Accord de Vienne”.
Cet accord prévoit une levée partielle des sanctions internationales contre l’Iran, en échange de mesures destinées à garantir que ce pays ne se dotera pas de l’arme atomique. Mais Donald Trump en était sorti unilatéralement en 2018.
“En sortant de cet accord, l’administration Trump a choisi la stratégie qu’il a appelée de la pression maximale contre l’Iran. Le résultat, c’est que cette stratégie n’a fait que renforcer le risque et la menace. Il faut donc enrayer cette mécanique”, a estimé le chef de la diplomatie française.
Mais “cela ne suffira pas”
“Cela ne suffira pas”, a-t-il toutefois ajouté. “Il faudra des discussions difficiles sur la prolifération balistique et les déstabilisations par l’Iran de ses voisins dans la région. Je suis tenu par le secret sur le calendrier de ce genre de dossier, mais il y a urgence”.
L’Iran avait indiqué mercredi 13 janvier à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avancer dans sa production d’uranium métal pour servir de carburant à un réacteur.
Le sujet est sensible car l’uranium métal peut être utilisé comme composant pour des armes nucléaires et l’accord de 2015 comporte une interdiction de 15 ans sur “la production ou l’acquisition de métaux de plutonium ou d’uranium ou leurs alliages”.
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