Le boom des ours de Lake Tahoe
Le lieu de vacances prisé a été envahi par des personnes—dont les habitudes attirent des animaux rapides aux griffes acérées et aux appétits insatiables.
Le lieu de vacances prisé a été envahi par des personnes—dont les habitudes attirent des animaux rapides aux griffes acérées et aux appétits insatiables.
« Vous rencontrez des soucis de mémoire, M. Squarcini ? Ce n’est pas le moment de fausser les faits. Vous êtes actuellement devant le tribunal correctionnel », réprimande le procureur. L’ancien dirigeant du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, surnommé « le Squale », se tourne vers le magistrat, imperturbable et presque désintéressé. L’individu est jugé depuis le 13 novembre par le tribunal correctionnel de Paris.
Le 4 novembre 2024, les gendarmes de la compagnie de Lodève, dans l’Hérault, ont interpellé six hommes âgés de 21 à 34 ans. Ces suspects sont concernés par l’enlèvement, la séquestration et la violence infligée à un jeune de 19 ans durant la nuit du 11 au 12 septembre dernier.
Le responsable de cet enlèvement, résidant à Clermont-l’Hérault, était convaincu que la victime avait un lien avec le vol de 20.000 euros de drogues commis à son domicile cet été (ou en relation avec la personne réellement responsable).
La victime revendait sur Snapchat, des cigarettes de contrebande achetées en Espagne, ainsi que des drogues correspondant à celles volées. Ses ravisseurs se faisaient passer pour des acheteurs. Le jeune homme, trompé, accepte un rendez-vous à la sortie de son lotissement situé dans la commune de Peret (à 15 km au sud de Clermont-L’Hérault).
Les ravisseurs se présentent à lui comme étant de la DZ mafia, un cartel de drogue originaire des quartiers nord de Marseille, impliqué dans des meurtres et des enlèvements, avec un contexte de trafic de stupéfiants. Leur intention était de l’emmener dans la ZUP de Nîmes pour le mettre à mort, d’après ses dires.
Le jeune homme a ensuite été déshabillé, frappé à coups de poings et de pieds après avoir été confronté à deux gros chiens hostiles. Ces agresseurs présumés avaient pour objectif de le faire céder. Ils n’hésiteront pas à le brûler avec des cigarettes pour l’inciter à parler.
La victime, qui a subi cinq jours d’ITT, a été piégée dans une véritable embuscade. Ce jeune paysagiste a été retenu en otage de 20h00 à 02h00 du matin. Ne fournissant aucune réponse à ses ravisseurs, il a finalement été laissé en pleine nuit, en pleine nature, à mi-chemin entre Peret et Clermont-l’Hérault. Il a fini par marcher jusqu’à chez ses parents avant de déposer une plainte.
Des témoins de l’enlèvement avaient déjà donné l’alerte. Le numéro de la plaque d’immatriculation des suspects avait été noté. Lors des perquisitions début novembre, un revolver a été trouvé, ainsi qu’un grand nombre de munitions, un point américain, une machette, des gants en cuir, 2.000 euros en espèces, ainsi que des stupéfiants.
Les suspects ont été présentés en comparution immédiate le 13 novembre 2024. Toutefois, trois d’entre eux ont sollicité un délai pour préparer leur défense. En attendant leur procès pour enlèvement et séquestration, prévu pour début 2025, ils ont été placés en détention provisoire.
En libérant leur victime, ces derniers ne s’attendaient probablement pas à ce qu’elle porte plainte. Et si elle n’était pas celle qu’ils croyaient ? Selon nos informations, les prévenus reconnaissent au moins avoir été informés de cette séquestration, mais nient y avoir pris part.
Ils risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
La démolition par les bulldozers israéliens du centre social et culturel Al Bustan, situé à Jérusalem-Est, avait été signalée par des avertissements officiels de la diplomatie européenne. Réalisée le 13 novembre, elle a suscité une multitude de communiqués d’indignation, y compris ceux du consul de France à Jérusalem. Toutefois, mis à part Franceinfo et l’AFP, ainsi que quelques reprises discrètes, l’information est presque complètement tombée dans l’oubli.
Le média indépendant OFF Investigation fait forte impression avec son nouveau documentaire intitulé “Média de haine : objectif guerre civile”… Entretien avec Gauthier Mesnier et Jean-Baptiste Rivoire Le média indépendant OFF Investigation fait forte impression avec son récent documentaire intitulé “Média de haine : objectif guerre civile”. Réalisé par Emma Feyzeau et Gaultier Mesnier, ce long métrage, véritable choc journalistique, a déjà accumulé plus de 500 000 vues en seulement deux jours. Une réussite qui illustre l’appétit croissant du public pour des analyses médiatiques approfondies et frappantes. Retour sur une enquête qui met en lumière le rôle des médias dans l’augmentation de la haine et la désinformation en France. Depuis mai 2017, un changement majeur a eu lieu au sein des principales chaînes d’information françaises. Selon Jean-Baptiste Rivoire, créateur d’OFF Investigation, les médias contrôlés par des groupes milliardaires ont abandonné leur mission d’information pour servir des intérêts politiques et économiques. L’objectif ? Promouvoir une politique pro-business tout en marginalisant certaines populations : étrangers, immigrés, et plus récemment, les musulmans. Le documentaire se concentre notamment sur CNEWS, une chaîne qui a été critiquée pour avoir adopté une ligne éditoriale clairement xénophobe. À travers l’analyse d’une journée type de diffusion, le 18 septembre 2023 – alors que des milliers de migrants arrivaient sur l’île de Lampedusa – le film illustre comment des discours alarmistes sont orchestrés pour diriger l’attention vers l’immigration et en faire un enjeu central. Hervé Brusini, président du Prix Albert Londres, caractérise cette stratégie avec des mots percutants : “Nous ne sommes plus dans le cadre du journalisme, nous sommes dans la négation des faits. C’est mortifère.” Jean-Baptiste Rivoire et Gauthier Mesnier étaient les invités de Nadiya Lazzouni, mercredi 13 novembre.
L’affaire n’a pas encore été jugée que la justice se retrouve déjà sous le feu des critiques. En formulant, le mercredi 13 novembre, des réquisitions exigeant l’inéligibilité immédiate de Marine Le Pen dans le cadre des détournements de fonds du Parlement européen liés au Rassemblement national (RN), le parquet de Paris a suscité une forte réaction chez certains acteurs politiques, principalement de droite (comme l’ancien ministre de l’intérieur Gérald Darmanin) et d’extrême droite (tel que le leader du RN Jordan Bardella ou celui de Reconquête Éric Zemmour), qui semblent mal supporter l’idée que la loi puisse s’appliquer à leur propre cercle.
À l’issue d’une longue journée de discours d’accusation quelque peu monotone, des peines de prison ferme avec aménagements possibles ainsi que des sanctions additionnelles d’inéligibilité avec exécution immédiate (même en cas d’appel, l’inéligibilité serait maintenue jusqu’à une nouvelle décision), de même que de lourdes amendes, ont été demandées par les avocats du parquet, mercredi 13 novembre au tribunal judiciaire de Paris, lors du procès relatif aux emplois fictifs du Rassemblement national (RN).
Nous sommes le mercredi 13 novembre 2024, voici le programme de “Toujours Debout”, animé par Nadiya Lazzouni : Dans cette édition, nous aurons le récapitulatif des nouvelles concocté ce soir par Baptiste Lépinay. L’actualité concerne aussi ce gala mis en place par l’association “Israel forever”, qui ouvre ce soir le tapis rouge à l’extrême droite israélienne, fervente de soutien au génocide des Palestiniens. Une vaste mobilisation se déroule ce soir pour clamer “non au gala de la honte”. Nos journalistes Lisa Lap et Andreï Manivit se trouvent sur place. Pour la première partie de l’émission, nous recevrons Nadia Sweeny, responsable du pôle enquête du Média, à l’occasion de l’ouverture ce mercredi du procès Squarciny-LVMH. L’ancien chef du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, est suspecté d’avoir utilisé son réseau pour rendre service à la multinationale de Bernard Arnault. Neuf autres prévenus sont jugés avec lui, mais la société de Bernard Arnault, qui a conclu un accord transactionnel avec la justice en 2021, n’est pas sur le banc des accusés. Nadia Sweeny nous narrera la plus grande affaire de barbouzerie française de la dernière décennie. Ensuite, nous accueillerons Malcom Ferdinand, politiste, chercheur au CNRS, ingénieur en environnement et auteur de “S’aimer la terre, défaire l’habiter colonial”, récemment publié aux éditions seuil. Nous aborderons le scandale de la pollution aux Antilles par le chlordécone ainsi que la situation politique et sociale dans les territoires ultramarins, confrontés à une crise du coût de la vie. Dans la seconde partie de la soirée, nous aurons deux confrères de OFF Investigation : son fondateur Jean-Baptiste Rivoire et Gaultier Mesnier, co-réalisateur du documentaire d’intérêt public “Média de haine : objectif guerre civile”. En seulement 48 heures, la vidéo a accumulé 500 000 vues. Sans trop en dévoiler, nous échangerons sur la construction médiatique des fausses nouvelles et la désinformation qui soutient…
Claude Lelouch est accueilli par Clique. Il vient mettre en avant son cinquième et unième film “Finalement” avec Kad Merad, Elsa Zylberstein et Sandrine Bonnaire, actuellement à l’affiche. En face de Mouloud Achour, le réalisateur discute de sa carrière, de son enfance durant l’Occupation et de sa passion pour le cinéma.
L’homme aux cinquante et un films
Avec une filmographie remarquable s’étalant sur plus de soixante ans, Claude Lelouch s’impose comme une figure emblématique du septième art français. Son dernier film, “Finalement”, a été dévoilé en salles le 13 novembre. Dans le teaser, Kad Merad joue de la trompette avant d’annoncer la sortie du long métrage. Reste fidèle à l’univers de Lelouch, cette bande-annonce ne révèle aucun détail sur l’intrigue, laissant les spectateurs dans l’ignorance totale, “J’ai bâti le film autour des cinq axes de nos tracas quotidiens : la santé, l’amour, l’amitié, la famille, l’argent.”
Elsa Zylberstein, Barbara Pravi et Sandrine Bonnaire complètent le casting de ce film où la vie occupe une place centrale. Étant donné que la musique joue un rôle essentiel dans les films de Claude Lelouch, la bande-son est confiée à Ibrahim Maalouf.
Son enfance pendant l’Occupation
Avant d’atteindre le succès en tant que réalisateur, Claude Lelouch a traversé une enfance marquée par des difficultés. Provenant d’une famille juive, lui et sa mère étaient pourchassés par la Gestapo pendant que son père restait en Algérie. Le réalisateur, reconnu pour être “un jeune turbulent”, a découvert le calme pour la première fois dans une salle de cinéma : “Sous l’Occupation, ma mère me confiait à des ouvreuses. Elle avait trouvé la nourrice parfaite, quand je sortais le soir, je ne pensais qu’à y revenir le lendemain.” Il estime que le cinéma lui a sauvé la vie.
Cette période continue d’inspirer Claude Lelouch, non seulement dans ses films, mais aussi dans la façon dont il aborde sa vie : “La vie est un jeu extraordinaire, et comme dans tous les jeux, le problème ce sont les tricheurs, c’est pourquoi j’ai fait tant de films sur les voyous.”
« Ma mère me cachait dans les cinémas »
Durant l’Occupation, Claude Lelouch souligne le courage de ceux qui lui ont permis de survivre. pic.twitter.com/reDhleLQ3z
— CLIQUE (@cliquetv) November 13, 2024
Le cinéma, son véritable amour
Pour Lelouch, le cinéma dépasse la simple vocation ; c’est une véritable école de vie qui l’a aidé à se forger et à surmonter ses craintes. “Je veux croire que les artistes sont les préférés du bon Dieu.” Lauréat d’un Oscar pour “Un homme et une femme” en 1966, il peine encore à le croire : “Ce jour-là, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’avais 28 ans. Je suis un amateur, je réalise du cinéma d’amateur.” En effet, le film avait un budget si limité que l’équipe se composait uniquement de cinq personnes.
Concernant les producteurs et le soutien, Claude Lelouch mentionne tout particulièrement CANAL+ sans lequel il n’“aurait rien pu réaliser”. Le constat est clair : “CANAL + a préservé le cinéma français et le cinéma d’auteur, je leur en suis reconnaissant.” La chaîne lui rend hommage dans un documentaire, “Claude Lelouch : la vie comme au cinéma” diffusé le mercredi 13 novembre, en célébration du quarantième anniversaire de la chaîne.
L’interview de Claude Lelouch est accessible en replay sur myCANAL.
Pour son film Finalement, Claude Lelouch est l’invité de Clique, ce soir à 23h sur CANAL+. pic.twitter.com/TJQBiQpi0o
— CLIQUE (@cliquetv) November 12, 2024
Pour les membres du collectif des habitants des 4 Boulevards, c’est l’élément déclencheur d’une situation déjà insupportable. Un arbre s’est arraché de ses racines avant de s’écrouler totalement sur la route du boulevard Berthelot aux environs de 2h dans la nuit du mardi 12 novembre au mercredi 13 novembre. Ce pin d’une vingtaine de mètres de haut se situait devant l’hôtel Appart’city au 29 boulevard Berthelot. L’arbre, qui était situé au sein de la cour de l’hôtel, a écrasé une fourgonnette stationnée juste à côté et des câbles électriques ont été endommagés, entraînant une interruption d’alimentation électrique. Selon les riverains, cette chute d’arbre serait liée à l’accroissement du trafic dans cette zone depuis la fermeture de l’avenue Albert-Dubout en juin 2022.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}