La Fantaisie de la Technologie Confortable
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Comment le gouvernement américain est-il devenu impliqué dans l’« adjudication de l’Indianness » ?
Gisèle Pelicot a renoncé à son anonymat pour mettre le viol facilité par des drogues sous les projecteurs, et ses expériences de violence sexuelle ont choqué le monde. Que savons-nous d’autre sur ce crime des plus cachés ?Magistrate et cadre des ressources humaines dans la cinquantaine avancée, stable, célibataire, sans fréquentations ni activité sexuelle, Jo sentait que son risque de devenir victime de viol était passé, ou était certainement faible – et que le viol facilité par des drogues, en particulier, était quelque chose qui arrivait aux jeunes, dans les clubs, lors de fêtes, « sur les applis ». Lorsqu’il lui est arrivé il y a deux ans, c’est son fils adulte qui a dû en faire le sens, et expliquer pourquoi elle s’était réveillée nue à côté d’un homme pour lequel elle n’avait aucun sentiment, du sang sur le lit, une douleur entre les jambes, sa mémoire de cette nuit étant un espace vide.Son violeur était quelqu’un qu’elle connaissait depuis le secondaire, un ancien camarade de classe qu’elle n’avait pas vu depuis leur dernier A-level, jusqu’à cette semaine de novembre 2022. À un moment donné, il avait émigré et s’était ensuite reconnecté avec Jo (ce n’est pas son vrai nom) via Friends Reunited. Ils échangeaient des messages une fois par an autour de leurs anniversaires, qui sont proches l’un de l’autre. C’était le seul contact qu’ils avaient jusqu’à ce qu’il prenne contact pour dire qu’il était de retour pour rendre visite à sa famille, et que dirait-elle d’un café ? Continue reading…
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a, une fois de plus, établi un rapport très positif concernant la session 2024 de Parcoursup. Sur son site, le ministère se réjouit de « des améliorations tangibles qui répondent aux attentes des lycéens ».
En effet, 86,7 % des 945 500 candidats ont obtenu au moins une proposition d’admission dans l’une des formations pour lesquelles ils avaient exprimé des vœux sur la plateforme. De plus, 650 000 d’entre eux ont accepté une proposition d’admission, représentant 79,2 % de ceux ayant reçu une offre. Globalement, Le Monde a estimé que 68,8 % des inscrits sur la plateforme, toutes catégories confondues, se sont engagés dans un cursus qu’ils désiraient.
Cependant, on peut également noter l’aspect négatif des chiffres, qui sont en déclin par rapport à 2023, où ils étaient de 87,8 % et 69,5 % respectivement.
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Le ministère indique également que le nombre de formations disponibles sur la plateforme est en hausse. Cela a été constaté chaque année depuis son lancement en 2018, mais cette hausse est principalement due aux établissements privés, sous ou hors contrat. Ainsi, le nombre de formations proposées par l’enseignement privé a presque doublé entre 2020 et 2024 (4 992 en 2020, contre 9 298 en 2023, soit une augmentation de 86,3 %), tandis que l’offre de l’enseignement public n’a progressé que de 15,3 % durant la même période (11 998 en 2020, contre 13 829 en 2023).
Un autre chiffre communiqué par le ministère est également frappant : malgré les avancées annoncées, 83 % des candidats trouvent la procédure stressante, tout comme l’année précédente et celle d’avant (d’après une étude d’opinion menée par l’institut de sondage CSA auprès des lycéens inscrits sur Parcoursup).
Le bilan du ministère met en avant un site d’entraînement créé pour la première fois cette année, afin d’aider les candidats « à mieux comprendre le fonctionnement de Parcoursup ». 82 % des élèves utilisateurs estiment que ce site « les a rassurés sur le fonctionnement de la phase d’admission de Parcoursup », de sorte que le ministère a annoncé que cet outil « sera promu auprès des élèves pour réduire le stress et les angoisses liés à la procédure ».
Ainsi, la réponse au stress causé par la procédure – reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur, qui ne peut guère faire autrement – n’est pas de réformer cette dernière pour l’améliorer et la rendre moins angoissante, mais plutôt de développer un site pour « préparer » les candidats à utiliser la plateforme.
<pCependant, Parcoursup a été instauré en janvier 2018 pour remplacer la procédure APB, qui nécessitait un tirage au sort afin de départager les candidats trop nombreux dans certaines filières (comme la psychologie ou la licence STAPS), ce qui semblait injuste et peu prévisible pour eux. Il ne fait aucun doute que la création de places à l’université dans ces filières aurait été moins stressante, mais cela n’était peut-être pas l'objectif…
En réalité, il n’y a pas eu de création de postes : l’augmentation du nombre de vacataires dans l’enseignement supérieur est très marquée, puisqu’ils constituent désormais plus de la moitié des enseignants dans le supérieur (plus de 60 % en 2021-2022, soit une hausse de 30 % en 7 ans), selon un rapport du collectif Nos services publics.
De plus, Parcoursup ne permettant pas de hiérarchiser ses vœux, il est difficile de savoir si les étudiants sont finalement inscrits dans une filière qui correspond à leur véritable souhait, ou à un choix par défaut, étant donné qu’ils sont encouragés à formuler dix vœux, qui ne sont pas tous leur première préférence. Et les données chiffrées du ministère ne font évidemment pas la distinction entre premier et deuxième (ou troisième, quatrième, voire dixième) choix.
Serait-il possible qu’il y ait un lien avec l’augmentation cette année (+ 3,7 %) du nombre d’étudiants déjà inscrits qui « rejouent » sur Parcoursup pour se réorienter ? Selon le ministère, il s’agit principalement de « “vœux de précaution” […] en attendant les résultats de leur première année dans la formation qu’ils suivent déjà », rapporte Le Monde.
Quoi qu’il en soit, la fin du lycée, avec le choix des spécialités, et l’entrée dans l’enseignement supérieur deviennent un moment de grande tension pour les futurs adultes, et Parcoursup y joue un rôle déterminant. C’est vraiment regrettable, car un stress réduit lors de la transition entre le secondaire et l’université pourrait, éventuellement, contribuer à atténuer le mal-être et le sentiment de solitude croissants chez les jeunes.
Les jeunes de 18 à 24 ans sont 62 % à se sentir souvent seuls, bien plus que la moyenne des Français (44 %), selon une étude de l’Ifop publiée en janvier 2024. De plus, 90 % de cette tranche d’âge affirme ressentir divers impacts sur leur santé mentale (pleurs, épisodes de stress, troubles du sommeil, états dépressifs et pensées suicidaires).
SOS amitié a également publié en mai un baromètre sur le mal-être qui souligne que le sentiment de solitude figure parmi les raisons des appels des jeunes (de plus en plus jeunes), ainsi que « l’anxiété face à l’avenir ». Certes, le changement climatique et les conflits en cours sont une grande partie du problème, mais il est légitime de s’interroger sur les conséquences d’une entrée dans l’âge adulte marquée par une orientation contraignante et stressante…
La majorité des études sur le mal-être et la santé mentale des jeunes rapportent un tournant avec la pandémie de Covid-19 et le confinement. La création de Parcoursup deux ans plus tôt a sans doute été un facteur préjudiciable.
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Jon Sperling a secrètement propagé une espèce non indigène à travers le Nord-Est. “C’est fou ce que ce gars faisait,” a déclaré un biologiste.
L’adaptation FX du livre de Patrick Radden Keefe capture à la fois l’attrait de la cause de l’I.R.A. et la manière dont la violence pèse sur ses auteurs.
Quel genre de réponse peut-on offrir à une personne qui a déjà décidé que le monde s’arrête ici ?
À mesure que l’intelligence artificielle se développe de façon exponentielle, les deepfakes IA commencent à envahir le web. Cela signifie que vous et moi, nous sommes des cibles vulnérables pour le deepfake porn. Et même si vous n’avez jamais partagé de photos dénudées, une simple image de votre visage peut suffire à générer un contenu pour adulte.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais Taylor Swift a récemment été la cible d’un deepfake porn.
Et c’est ce que nous cherchons tous à éviter. Cependant, il existe des solutions pour nous défendre contre cette forme d’agression.
Je n’ose même pas envisager à quel point c’est traumatisant d’être pris au piège du deepfake porn.
Pour Me Goldberge, fondatrice du cabinet new-yorkais CA Goldberg Law, qui est spécialisée dans la défense des victimes de crimes sexuels et de cyberharcèlement, être une victime d’un deepfake porn est une épreuve particulièrement douloureuse.
Mais la situation devient encore plus désastreuse lorsque les victimes sont jeunes. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles sont souvent désemparées face à l’immensité et la complexité d’Internet.
De plus, la plupart des victimes de deepfakes porn ignorent comment réagir ou vers qui se tourner pour recevoir de l’aide.
Cependant, nous avons la possibilité de nous défendre contre cette forme d’intimidation et d’agression personnelle.
C’est du moins ce qu’a expliqué Goldberg lors d’une interview à l’occasion de la sortie d’un podcast de CNN concernant les Conditions d’utilisation de l’IA.
Les « Conditions d’utilisation » visent à clarifier ce qui est permis ou interdit en matière d’utilisation de la technologie d’intelligence artificielle.
Du côté des victimes, le premier réflexe à adopter consiste à prendre des captures d’écran des images ou vidéos deepfakes.
Sinon, il est également possible de demander la suppression du contenu. Mais il faudra remplir un formulaire sur Google, Snapchat et Meta, entre autres.
Il existe aussi d’autres organisations non lucratives qui accompagnent les victimes de deepfakes porn en leur proposant de faire retirer tout le contenu.
Il s’agit surtout de Take it Down et StopNCII.org qui se concentrent sur l’abus d’images intimes non consensuelles.
Cependant, ces deux organisations ne collaborent pas forcément avec toutes les plateformes de contenu NSFW.
La problématique des deepfakes porn et des images explicites non consensuelles a réussi à établir un consensus politique entre les partis.
Une audience au Capitole a permis à des adolescents victimes et à leurs parents de partager leurs témoignages sur l’impact de la pornographie générée par l’intelligence artificielle.
À la suite de ces témoignages, une initiative législative bipartisane a vu le jour. Le sénateur républicain Ted Cruz, avec le soutien de la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, a proposé un projet de loi visant à pénaliser la diffusion de telles images.
The largest and most popular deepfake porn site, which gets millions of hits each month, is now inaccessible in the UK after the Government’s announcement this week that it will criminalise the creation of deepfake porn. What a win! 💪 pic.twitter.com/IIpiImxFfz
— Jess Davies (@_JessicaDavies) April 19, 2024
Le texte prévoit également d’imposer aux plateformes de médias sociaux l’obligation de retirer rapidement ces contenus dès qu’une victime les signale.
Toutefois, actuellement, les victimes font encore face à une situation juridique complexe et hétérogène, avec des lois variant d’un État à l’autre.
Dans certaines juridictions, il existe un vide juridique préoccupant. Aucune législation pénale ne protège cependant les adultes contre la création ou la diffusion de deepfakes porn.
En revanche, les mineurs sont protégés par les lois existantes sur l’exploitation sexuelle des enfants concernant les images sexuelles générées par IA les impliquant.
Cela dit, nous ne sommes pas véritablement à l’abri des deepfakes porn. De plus, nous ne pouvons pas grand-chose pour prévenir le pire, pour le moment.
Mattel, la société à l’origine de la célèbre Barbie, a commis une erreur presque inexcusable. Quelle est-elle ? Celle d’avoir malencontreusement inscrit l’URL d’un site pornographique sur l’emballage de ses poupées de la collection Wicked. La question se pose alors de savoir s’il s’agit d’une négligence ou d’un dysfonctionnement d’un algorithme d’IA.
Comme conséquence, un des clients de Mattel a pu accéder à la page d’accueil d’un site pour adultes au lieu de se rendre sur WickedMovie.com.
Pour sa part, Mattel a rapidement exprimé des excuses. Et l’entreprise assure avoir pris toutes les mesures indispensables pour corriger la situation.
« Nous nous excusons sincèrement auprès des parents concernés par cet incident », déclare la société dans un communiqué de presse. Elle précise également que le contenu du lien n’est pas approprié pour les enfants.
Mattel a signalé que ces poupées, lancées en lien avec l’adaptation au cinéma de la comédie musicale couronnée par un Tony Award, sont principalement destinées au public américain.
Cette faute d’étiquetage serait donc le résultat d’une simple erreur d’impression. Du moins, c’est ce qu’a affirmé Mattel dans son communiqué.
Cauchemar au royaume des poupées MATTEL 😱
Le fabricant a commis une erreur en indiquant l’adresse du site officiel du film WICKED sur sa gamme de poupées pour enfants.
Il renvoie vers un site pornographique 😳
Quelques surprises sous le sapin en perspective 😅 pic.twitter.com/XGi6rqwT19— ArkeoToys (@ArkeoToys) November 10, 2024
Cependant, on ne sait pas encore combien de jouets mal étiquetés ont déjà été vendus en magasin.
Mais selon The Hollywood Reporter, des détaillants tels que Walmart, Best Buy et Amazon sont en train de retirer ces produits de leurs rayons.
Pour résoudre cette confusion, Mattel a conseillé aux consommateurs ayant déjà acheté ces poupées, dont le prix varie de 24,99 à 39,99 dollars, de jeter leurs emballages ou de dissimuler le lien avec le prix.
Certains profitent toutefois de cette erreur de tarification pour revendre ces articles sur eBay. Le problème réside dans le fait qu’ils les revendent à des prix beaucoup plus élevés, atteignant jusqu’à plusieurs centaines de dollars.
Par ailleurs, Wicked est une préquelle du Magicien d’Oz. Le film raconte l’histoire des sorcières Elphaba (interprétée par Cynthia Erivo) et Galinda (interprétée par Ariana Grande).
La première partie de ce long-métrage sortira le 22 novembre prochain. Quant à la suite, elle est prévue pour novembre 2025.
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