Aide sociale à l’enfance: ce que préconisent les enfants placés
Après un tour de France des foyers et familles d’accueil et des rencontres avec des centaines d’enfants et adolescents qui lui ont parfois “montré leur chambre” ou leur “doudou”, il en a déduit que “ce sont les lieux d’accueil qui doivent s’adapter aux enfants” et non l’inverse. “J’ai le droit d’être un enfant ou un adolescent comme un autre” Son rapport doit être remis samedi au secrétaire d’Etat à l’Enfance, Adrien Taquet, en présence de 240 enfants de l’ASE. Il est accompagné d’une “charte des droits des enfants protégés” dont le premier point proclame: “j’ai le droit d’être un enfant ou un adolescent comme un autre”. En fonction des lieux d’accueil – et des départements, qui les financent -, les situations sont très disparates, souligne le rapporteur. L’“engagement” de nombreux professionnels est réel, mais trop de mineurs subissent des “dysfonctionnements majeurs”: agressions sexuelles de la part d’autres mineurs, ruptures traumatisantes dans leurs parcours, prostitution. Gautier Arnaud-Melchiorre propose des améliorations d’apparence “anodine”, mais “fondamentales”. Pour éviter un sentiment récurrent de “stigmatisation”, voire de “honte”, les enfants placés doivent bénéficier de plus d’argent de poche pour s’acheter des vêtements à leur goût ou aller chez le coiffeur, et ne doivent plus être amenés à l’école dans des camionnettes aux couleurs de leur foyer social. “J’ai l’impression d’être un colis” “On n’est pas à hauteur d’enfant, il y a des choses du quotidien que vous et moi ne percevons pas”, a expliqué Adrien Taquet samedi sur France 2. “Il y a encore ce sentiment d’être vus comme des ‘enfants de la Ddass’, cette expression qui leur colle à la peau. Ces enfants veulent être des enfants comme les autres, on le leur doit”. Plusieurs enfants ont dit se sentir rejetés par leur famille d’accueil, qui refuse de les emmener en vacances, les confine…
Placés, abusés, maltraités, ces enfants qu’on oublie encore pour ce 3e confinement – BLOG
ENFANTS — Qui pense aux enfants maltraités alors que débute le troisième confinement? Qui se préoccupe de donner aux travailleurs sociaux qui suivent les familles dysfonctionnelles et/ou défaillantes, les moyens de continuer à exercer leur mission? Qui va aider les familles d’accueil à poursuivre leurs missions? Qui va aller surveiller les conditions d’accueil dans les foyers, ou pire encore dans les sordides hôtels de transit ou sont parfois parqués ces jeunes adolescents? Alors que s’amorce le 3 confinement, rien ne change, rien ne bouge. Au premier confinement, tous les lieux accueillant des enfants ont fermé du jour au lendemain pendant 5 semaines! Confinés dans leur famille, les enfants en souffrance ont été abandonnés. Un huis clos insoutenable pour tous les enfants qui subissaient déjà en famille violences et négligences, un huis clos dangereux pour les enfants dont les parents, fragiles ou exaspérés font subir aux enfants leurs accès de rage ou de révolte. À ce premier confinement, le numéro vert le 119 explose, plus de 80% d’appels supplémentaires. Mais les travailleurs sociaux, les éducateurs sans soutien ni moyens (sans masque, sans gel hydroalcoolique, sans dérogation pour être présents,) ont dû supprimer 60% des visites à domicile. Tout se passe par mail ou par téléphone. Il n’y a plus de rencontre avec les enfants et les parents, plus de moyens de vérifier comment vont les enfants en danger. En outre, malgré une mobilisation indéniable, le personnel manque à l’appel, 30 à 40% du personnel est absent, ils ne peuvent pas bénéficier de la scolarisation de leurs enfants comme cela a été organisé pour les enfants du personnel soignant. Le bilan de cet immense cafouillage? On ne sait pas! Aucun chiffre n’a été relevé pour en tirer des leçons. De graves faits divers sont mentionnés dans les journaux: un enfant de 6…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.