The Northeast Is Becoming Fire Country
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
Les cartes des récents incendies dans la région ressemblent à celles de la Californie en août, avec des centaines de points rouges.
Comment le gouvernement américain est-il devenu impliqué dans l’« adjudication de l’Indianness » ?
Le matin après l’élection, l’historien a discuté de certains livres qui éclairent les précédents de notre moment politique fracturé.
LIBRARY AND ARCHIVES CANADA via REUTERSCette école a été reconstruite sur le site de l’ancienne école améridienne de Kamloops au Canada. HISTOIRE – Les restes de 215 enfants ont été retrouvés enfouis sur le site d’un ancien pensionnat au Canada créé il y a plus d’un siècle pour assimiler les peuples autochtones à la société dominante, selon une communauté amérindienne locale. Un expert a repéré les restes humains le week-end dernier à l’aide d’un géo-radar sur le site de cet ancien pensionnat situé près de Kamloops, en Colombie-Britannique, a annoncé la communauté autochtone Tk’emlups te Secwepemc dans un communiqué. “Certains n’avaient que trois ans”, a affirmé la cheffe Rosanne Casimir. Selon elle, la mort de ces enfants, dont on ignore la cause et à quand elle remonte, n’a jamais été documentée par la direction du pensionnat, même si leur disparition avait déjà été évoquée dans le passé par des membres de cette communauté. Les conclusions préliminaires de l’enquête devraient être publiées dans un rapport en juin, a dit Rosanne Casimir. Dans l’intervalle, la communauté travaille avec le médecin légiste de la province et des musées pour tenter de faire la lumière sur cette horrible découverte et trouver tout document relatif à ces décès. Justin Trudeau a “le cœur brisé” “J’ai le cœur brisé”, a réagi le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur Twitter. “C’est un triste rappel de ce sombre chapitre de notre histoire. Je pense à tous ceux qui sont touchés par cette nouvelle bouleversante”, a écrit le dirigeant, qui a fait de la réconciliation avec les premiers peuples du Canada l’une de ses priorités depuis son arrivée au pouvoir en 2015. J’ai le cœur brisé d’apprendre que des restes humains ont été trouvés dans un ancien pensionnat autochtone de Kamloops. C’est un triste rappel de ce sombre chapitre…
Caroline Brehman via Getty ImagesAprès être devenue en 2018 l’une des deux premières autochtones à entrer au Parlement américain, Deb Haaland, 60 ans, va désormais devenir, grâce à Joe Biden, la première Amérindienne ministre aux États-Unis. ÉTATS-UNIS – Elle avait promis d’être “une voix forte” pour les autochtones, les minorités et les pauvres. Deb Haaland, choisie par Joe Biden pour prendre la tête d’un vaste département (la version américaine du ministère) chargé des ressources naturelles, devrait gagner son pari en devenant la première Amérindienne de l’histoire à occuper un poste ministériel. Deb Haaland, 60 ans, qui appartient à la tribu Laguna Pueblo du Nouveau-Mexique, s’était déjà illustrée en 2018 en devenant l’une des deux premières femmes autochtones à entrer au Congrès. C’est au poste de ministre à l’Intérieur, à la tête d’un département qui gère notamment les ressources naturelles d’immenses terres fédérales (environ un cinquième de la surface du pays) mais aussi les réserves indiennes, que le nouveau président Joe Biden veut placer Deb Haaland. Cette nomination devra être confirmée par le Sénat. ″Écouter les peuples autochtones” sur le climat Deb Haaland a souligné ce jeudi 17 décembre qu’elle considérerait comme “un honneur de faire avancer le programme Biden-Harris pour le climat et d’aider à réparer la relation du gouvernement avec les tribus (amérindiennes), que l’administration Trump a ruinée”. “Je pense qu’il est temps que notre monde -pas seulement notre pays, mais le monde entier- commence à écouter les peuples autochtones quand il s’agit de changement climatique et d’environnement”, avait lancé l’élue alors que son nom commençait à circuler pour ce poste. Sa candidature avait été soutenue par une pétition de quelque 120 représentants tribaux exhortant Joe Biden à “marquer l’Histoire” en la choisissant. Une kyrielle de militants écologistes et de célébrités d’Hollywood, dont Cher et Jane Fonda, avaient aussi pris…
ASSOCIATED PRESSL’équipe de baseball des Indians de Cleveland pourrait changer de nom, Trump dénonce la “cancel culture” (photo de Shane Bieber, joueur des Indians de Cleveland ici le 29 septembre 2020 lors d’un match) ÉTATS-UNIS – “Oh non! Que se passe-t-il?” Le président américain a fait part lundi 14 décembre de sa (désagréable) surprise en découvrant un article relatant le changement de nom à venir des “Indians de Cleveland”, une équipe américaine de baseball. Selon le New York Times, qui cite “trois personnes proches du dossier”, l’équipe des “Indians de Cleveland” devrait changer de nom d’ici 2022. Une décision qui s’explique par la volonté, depuis le regain de colère provoquée par la mort de George Floyd, de lutter contre le racisme et les discriminations banalisées. Comme de nombreuses marques, le nom des “Indians de Cleveland” fait en effet référence à l’histoire des “Américains natifs” ou Amérindiens, premiers habitants du continent avant la colonisation européenne. Mais dans la culture moderne, les termes, symboles ou traditions de ces populations sont très souvent repris sans considération ni explication, provoquant la colère des intéressés qui dénoncent un racisme latent. Pour l’équipe de Cleveland, ce changement de nom devrait donc conclure une évolution engagée plusieurs années auparavant, lorsque l’équipe avait renoncé à son logo et à sa mascotte “Chief Wahoo” caricaturant un chef autochtone. “L’illustration de la cancel culture” pour Trump Le changement de nom du club n’a pas encore été confirmé officiellement. Selon le New York Times, l’annonce pourrait intervenir dans la semaine, sans forcément qu’un nom de remplacement soit proposé dans la foulée. Mais qu’importe, certains se sont déjà émus de cette décision. À commencer par le président américain en personne qui y a vu un effet pervers de la “cancel culture” ou “culture de l’effacement” en français. “Ce n’est pas une bonne nouvelle,…
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