Vente de la maison sans son approbation

Marjorie avait dans un premier temps (début 2019) pris la décision de vendre la maison de son mari mais a renoncé quelques mois plus tard. La maison d’un étage, 90m² au sol, située au bord de l’Hérault, a été acquise en espèces par le défunt en mars 2017.

Elle a découvert qu’un compromis de vente de 240.000 euros avait été signé par une agence immobilière d’Agde, mais sans son approbation. Elle a stoppé la transaction à la dernière minute étant donné qu’elle détient un quart en pleine propriété. Le montant du compromis a suscité l’étonnement de son entourage en raison de l’emplacement, avec 800m² de terrain, dans un quartier résidentiel. Le bien est aujourd’hui estimé à plus de 320.000 euros.

Marjorie réside toujours dans la maison. Sous antidépresseurs, elle est actuellement suivie, étant affaiblie depuis la perte de son mari.

Cette habitante d’Agde avait déjà subi la perte de son premier époux en 2011. Elle doit être entendue début décembre par le juge d’instruction.

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Pourquoi les psychédéliques agissent différemment sous antidépresseurs

Que vous soyez une bête de la teuf ou plutôt du genre sobre, les psychédéliques sont de plus en plus présents dans vos week-ends. Et c’est peut-être à encourager. Une étude publiée en 2010 dans The Lancet a montré qu’ils présentaient bien moins de risques que des drogues comme l’alcool et la cocaïne, et qu’ils n’entraînaient généralement pas de descente existentielle (au contraire, la psilocybine, aka les champis, et la MDMA sont parfois reconnues pour leur effet « afterglow » post-consommation). Mais avez-vous récemment consommé un psychédélique et constaté que les portes de la perception restaient fermées ? Ou remarqué que la kétamine est la seule drogue qui vous fasse réellement planer ? Si c’est le cas et que vous êtes sous antidépresseurs, vous voudrez peut-être savoir comment vos médocs affectent votre déf’. Selon une étude menée par Sciensano, en 2018, près d’un·e Belge sur dix (âgé·e de 15 ans et plus) présentait des troubles dépressifs. Et l’agence intermutualiste Atlas AIM a relevé qu’en 2020, plus de 13% des adultes en Belgique ont consommé au moins un antidépresseur dans leur vie. Ce chiffre était en très légère diminution depuis 2015, mais est remonté en 2021. Par ailleurs, le volume d’antidépresseurs délivrés a légèrement augmenté ces dix dernières années, passant de près de 74,8 doses journalières standards pour 1 000 bénéficiaires en 2011 à 79,6 en 2021. Bien que ces chiffres restent relativement stables à l’échelle nationale, la consommation en Belgique reste élevée à l’échelle européenne. Selon la Global Drug Survey, qui étudie les habitudes des consommateur·ices de drogues dans le monde, la consommation de tous les psychédéliques a augmenté au cours des sept dernières années. Cette augmentation coïncide avec l’essor de la recherche sur les bénéfices des psychédéliques pour les troubles de santé mentale. Cependant, les premiers tests et expériences…

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Eskétamine et dépression : c’est quoi la situation en Belgique ?

Ça fait quelques années que la kétamine s’est autant frayé un chemin dans les clubs que dans le milieu médical. Si certains oiseaux de nuit apprécient pas mal la Special K, ce psychotrope est aussi utilisé dans les centres psychiatriques et les hôpitaux pour des traitements contre la dépression. Selon certain·es spécialistes, la kétamine – drogue anesthésique et dissociative – diminue les symptômes d’une dépression grave plus rapidement que les antidépresseurs traditionnels type Prozac. D’ailleurs, c’est pas la première fois qu’on écrit à ce sujet. Aux États-Unis, les expériences et les résultats de nombreuses études ont même conduit à une prolifération de « cliniques de kétamine », où de faibles doses de kétamine sont administrées à des personnes en dépression grave. Par exemple, à la Ketamine Health Centers en Floride, vous pouvez suivre six « séances de perfusion », en plus de deux séances de thérapie, une consultation psychiatrique et une « psychothérapie assistée par kétamine ». Coût total du traitement : 4 000 dollars. Notre pays n’ira probablement jamais jusque-là, et heureusement, selon le professeur Koen Demyttenaere, psychiatre à la KU Leuven, enseignant et auteur de recherches sur les différentes formes de dépression. Depuis cette année, il traite des patient·es atteint·es de formes graves de dépression avec l’aide d’un dérivé de la kétamine, mais précise : « Ce n’est pas un médicament miracle, mais l’effet rapide est spectaculaire. » VICE : Pourquoi un médicament comme la kétamine serait nécessaire pour lutter contre la dépression ?Koen Demyttenaere : Il existe sur le marché des dizaines d’antidépresseurs classiques qui fonctionnent, mais qui agissent à intensité variable sur les neurotransmetteurs classiques. En réalité, ces produits ne fonctionnent pas suffisamment bien : environ soixante pour cent des patient·es vont beaucoup mieux, donc vous n’avez qu’une chance sur trois pour qu’un·e patient·e soit complètement…

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Pourquoi les antidépresseurs provoquent des rêves vraiment chelous

« Je tente d’échapper à une tornade, comme si ma vie en dépendait », me dit Tom, 36 ans. Il a commencé à prendre du citalopram il y a quelques années, après la mort de son frère. Depuis, il souffre de cauchemars récurrents qui tournent autour des tornades. « Je regarde par la fenêtre ou dans le ciel et j'en vois une qui se forme, comme si elle me tourmentait, poursuit-il. C’est quelque chose de sinistre, de présent, mais pas d’immédiatement menaçant. » Les antidépresseurs sont connus pour leurs nombreux effets secondaires désagréables. Qu'il s'agisse d’une perte de libido ou de goût, les personnes qui prennent ces médicaments n'ont certainement pas la vie facile. Mais il y a un effet sur la santé mentale que peu de gens semblent connaître : les rêves anormaux. Pour certains, ces rêves touchent à des sujets tabous, de sorte qu’ils hésitent à parler de leurs expériences dérangeantes. Si vous n’avez jamais pris d’antidépresseurs, il peut être difficile d'imaginer à quel point un rêve peut devenir surréaliste, comme l'a découvert Rufaro, 30 ans. « Ces rêves sont tellement intenses que lorsque je me réveille, je crois parfois que ce qui s'est passé dans mon rêve est vraiment arrivé, dit-elle. Il m’arrive même d’appeler mes amis et de leur parler de cette fausse réalité. » Pour les patients comme Rufaro, le plus difficile est de faire la distinction entre les rêves et la réalité. Pour d'autres, ce sont les rêves eux-mêmes qui sont les plus dérangeants. Sunita, 38 ans, prend des antidépresseurs depuis des années. « J'ai commencé à déprimer à la fin de la vingtaine, dit-elle. Puis j’ai eu un cancer des ovaires. J'ai dû faire face à la perte de mes ovaires, à la chute des cheveux, à de multiples opérations, à la ménopause et à d'horribles symptômes de chimio. » Pour aggraver…

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Ce qui se passe lorsque vous mélangez les antidépresseurs et la drogue

Photo: Anton Dos Ventos / Alamy Stock Photo  Selon un rapport de l’ANSM, la France se situe au deuxième rang de la consommation de benzodiazépines (ou anxiolytiques) en Europe, juste derrière l’Espagne. En Belgique, malgré différentes campagnes de sensibilisation, sa consommation reste inquiétante. Un Français sur 10 consomme du cannabis au moins une fois dans l’année, c’est plus qu’en Belgique où 7% de la population affirme en avoir pris durant les 12 derniers mois. 350 000 Français ont une consommation problématique de drogues autres que le cannabis (cocaïne et MDMA principalement, dont l’usage est également en hausse en Belgique). Ce croisement pose quelques problèmes potentiels : lorsqu’ils sont combinés, les antidépresseurs et les drogues récréatives s’accompagnent de leurs propres effets secondaires et risques.  Publicité Mais même s’il existe des liens étroits entre la consommation de drogue, la dépendance et la dépression, il existe peu d’informations sur ce qui arrive à votre corps lorsque vous mélangez ces substances. Nous avons donc parlé à quelques experts pour mieux comprendre. CANNABIS  L’impact du mélange du cannabis et des antidépresseurs peut dépendre des différents types de substances consommées, explique James Giordano, professeur de neurologie et de biochimie à l’université de Georgetown à Washington, D.C. « Si le cannabis a un taux de THC légèrement plus élevé, l’effet d’excitation, d’euphorie et, dans certains cas, d’anxiété sera plus important », dit-il. Tom, 25 ans, a pris des antidépresseurs de ses 16 à 22 ans tout en fumant quotidiennement de l’herbe. « Quand je fumais sous antidépresseurs, je devenais parfois très anxieux », dit-il.  La consommation d’antidépresseurs peut également prolonger la descente de cannabis, explique Giordano : « Lorsque le cannabis commence à se dissiper, les gens peuvent s’agiter un peu, et certains peuvent se sentir insensibles ou émotionnellement à plat. Les antidépresseurs ont pour effet de prolonger un peu cette phase de descente. »  Giordano s’inquiète surtout…