La démocratie directe peut-elle sauver les droits à l’avortement ?
Les électeurs modifient leurs constitutions d’État pour protéger la liberté reproductive—et découvrent les limites de ces mesures à l’ère post-Dobbs.
Les électeurs modifient leurs constitutions d’État pour protéger la liberté reproductive—et découvrent les limites de ces mesures à l’ère post-Dobbs.
What We Do in the Shadows, La Máquina et Rivals ne sont que quelques-unes des émissions que vous devriez regarder sur Hulu ce mois-ci.
Julie Bennett via Getty ImagesL’Arkansas interdit aux mineurs transgenres les transitions médicales, une première (photo d’illustration du 30 mars 2021, des activistes manifestent contre une proposition de loi attaquant les droits des personnes trans dans l’Alabama) ÉTATS-UNIS – L’Arkansas est devenu ce mardi 6 avril le premier État américain à interdire aux mineurs qui ne se reconnaissent pas dans leur genre de naissance l’accès à des traitements hormonaux ou à des opérations, dernière illustration de l’offensive conservatrice en cours contre les personnes transgenres. Les élus de cet État du Sud, longé par le Mississippi et connu pour son conservatisme chrétien, ont décidé d’outrepasser le veto du gouverneur Asa Hutchinson qui voyait dans le texte “une trop grande ingérence des autorités” dans la santé des individus. “Aujourd’hui, les élus de l’Arkansas ont fait fi de l’opposition généralisée et massive à ce projet de loi et ont poursuivi leur croisade discriminatoire contre les jeunes transgenres”, a dénoncé une représentante de la puissante association américaine des droits civiques ACLU qui dit déjà préparer la contre-attaque judiciaire. BREAKING: The Arkansas legislature overrode Governor Hutchinson’s veto on HB 1570, a bill that would ban health care for trans youth. We are preparing litigation as we speak. — ACLU (@ACLU) April 6, 2021 Plus de 195 textes anti-LGBTQ en débat L’Arkansas a aussi récemment passé plusieurs projets de loi qui limitent les droits des personnes transgenres. Le dernier en date vise à interdire aux femmes transgenres de concourir dans des compétitions sportives féminines. Cette question est le cheval de bataille de nombreux conservateurs américains et des projets de loi du même acabit existent dans de nombreux États. Au total, la Human Rights Campaign, a dit avoir recensé plus de 195 textes “anti-LGBTQ” en débat aux États-Unis, et des “projets de loi anti-trans” dans plus de 30…
AFPDes activistes “pro-choice” (pro-choix), le 4 mars 2020, manifestant devant la cour Suprême des Etats-Unis à Washington D.C. (SAUL LOEB / AFP) JUSTICE – L’État américain de l’Arkansas a adopté mardi 9 mars une loi interdisant l’avortement même en cas de viol ou d’inceste, espérant ainsi pousser la Cour suprême des États-Unis à revenir sur son arrêt, qui avait en 1973 étendu ce droit à l’ensemble du pays. La seule exception prévue dans le texte promulgué dans cet État, longé par le Mississippi et connu pour son conservatisme chrétien, est pour “sauver la vie de la mère lors d’une urgence médicale”, a annoncé son gouverneur, Asa Hutchinson. Il a dit avoir ratifié cette loi en raison de ses “convictions sincères” contre l’avortement. Le texte ne doit pas entrer en vigueur avant l’été, et la puissance organisation de défense des droits civiques ACLU a d’ores et déjà annoncé qu’elle le contesterait en justice. Un sujet qui divise L’avortement divise encore fortement la population américaine, avec une opposition toujours très vive notamment dans les milieux religieux. Depuis une vingtaine d’années, les États du sud et du centre du pays ont multiplié les textes de loi restrictifs sur l’avortement, imposant par exemple une largeur pour les couloirs menant aux blocs opératoires, contraignant de nombreuses cliniques à fermer leurs portes. Avec cette loi dans l’Arkansas, les opposants à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) espèrent pousser à un revirement de la Cour suprême des États-Unis qui, en 1973, a déclaré que les Américaines avaient un droit à avorter. Un tel revirement permettrait à chaque État de faire ce qu’il veut et augmenterait encore les inégalités territoriales. “Le but de cette loi est de préparer le terrain pour que la Cour suprême annule la jurisprudence actuelle”, a indiqué sans détour le gouverneur de l’Arkansas, dans un…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}